14 avril 2023

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

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©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

Daniel Côté.

Cette dernière lui a indiqué que les 300 millions répartis sur 10 ans devraient être dépensés bien plus tôt et que l’objectif est toujours de se rendre à 1,5 milliard, même si le tout n’est pas inscrit noir sur blanc dans le budget d’Éric Girard.

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« Ce serait toujours leur cible. Le 300 millions serait investi sur deux, trois ou quatre ans. On a une entente que je dirais politique. On est au diapason là-dessus et j’ai été rassuré. En soi c’est une bonne nouvelle. J’ai lancé la perche pour essayer aussi de prioriser les grands dossiers comme les arénas et les piscines. Le parc québécois a pratiquement été construit au complet dans les années ’60 et ’70 et est en fin de vie utile. Ça mérite une attention particulière », estime Daniel Côté.

Ce dernier fait également remarquer que le gouvernement fédéral n’est pas au rendez-vous cette fois-ci, contrairement au défunt Programme d'aide financière aux infrastructures récréatives et sportives qui était doté d’une enveloppe de 294 millions de dollars, financée conjointement et à parts égales par Ottawa et Québec. Chaque palier de gouvernement – municipal, provincial, fédéral – défrayait au total le tiers des coûts de leurs travaux d’infrastructures sportives.

Sauf que cette fois Ottawa n’a pas levé la main. Restera donc à voir les proportions de subventions du nouveau programme d’infrastructures. Avec des investissements prévus à environ 14 millions de dollars pour un futur aréna à Gaspé, une différence d’aide entre 50% ou 67% pour le coût des travaux peut faire une différence dans un budget municipal. « On n’est pas allés jusque-là dans nos discussions avec la ministre Charest, mais on espère au moins 67% d’aides financières. On pourrait aussi tenir compte de l’indice de vitalité économique des villes demanderesses. Un programme à 50% des coûts admissibles, c’est souvent insuffisant », estime Daniel Côté.

Le maire rappelle aussi que le plafond des dépenses admissibles est un enjeu à considérer puisque lors du dernier appel de projets, le maximum était de 10 millions. « De nos jours, le plus standard des arénas coûte entre 13 et 14 millions. Il faut que ce plafond soit rehaussé pour qu’on puisse déposer des projets d’ampleur », conclut-il.