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23 janvier 2020

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Plusieurs avantages à une glace olympique, plaide le Club de patinage de vitesse

Patinage vitesse

©Photo tirée de Facebook – Fédération de patinage de vitesse du Québec

Une glace olympique permettrait de diminuer significativement les risques de fractures, les coupures et les commotions cérébrales sévères liées à la pratique du patinage de vitesse.

Si certaines organisations se montrées contre le projet de glace olympique à Gaspé pour le futur complexe multisports, c’est tout le contraire pour le nouveau Club de patinage de vitesse qui y voit de son côté une opportunité à saisir.

Même si elle en est à ses balbutiements, l’organisation compte déjà sur plus d’une trentaine de patineurs de tous âges qui découvrent avec grand intérêt les vertus de ce sport, sous la supervision de l’entraîneur Jean-François Monette, établi à Gaspé et fort d’une longue feuille de route en courte piste, ayant notamment aidé le Canada à remporter l’or aux Championnats du monde en 2007.

En plus de compter sur un entraîneur d’expérience, le Club de patinage de vitesse espère maintenant pouvoir compter sur une glace olympique pour développer de nouveaux talents. On rappelle ainsi que pour cette discipline, une telle infrastructure est essentielle à une pratique sécuritaire du sport. « Vers l’âge de 13 à 14 ans, les patineurs atteignent des vitesses qui augmentent significativement les risques de blessures importantes en cas de chute. Une superficie augmentée en largeur de quatre mètres – deux mètres de chaque côté – offre l’espace nécessaire pour que les patineurs puissent adopter une position sécuritaire lorsqu’ils tombent et viennent heurter les coussins de protection; ceci permet de réduire significativement les risques de fractures, les coupures et les commotions cérébrales sévères », expliquent conjointement Marc Veillet et Chantale Cloutier, deux membres du conseil d’administration. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’aucune compétition d’envergure – provinciale ou supérieure – n’est organisée sur une glace nord-américaine.

Multisports

 

S’appuyant sur des propos rapportés par diverses autorités sportives compétentes en la matière, que ce soit la Fédération du patinage de vitesse du Québec, la directrice générale de Patinage Québec (Any-Claude Dion, pour le patinage artistique) ou bien le directeur régional de Hockey Canada, Yves Archambault, également ex-directeur technique de Hockey Québec, on signale que la cohabitation est possible et que des avantages pourraient même en découler.

On souligne notamment qu’une patinoire de taille olympique peut être divisée en trois zones de jeu adjacentes (trois surfaces de 30 x 20 mètres, comparativement à deux surfaces de 30 x 26 mètres), ce qui permettrait la pratique et le jeu par plus d’équipes en même temps. « Sur ces surfaces de jeu restreintes, les jeunes hockeyeurs se familiarisent graduellement à leur sport d’une façon mieux adaptée à leur niveau, favorisant une meilleure acquisition d’habiletés techniques », résume-t-on.

Quant à ceux et celles qui pratiquent le patinage artistique, ils bénéficieraient d’un espace supplémentaire qui augmenterait la sécurité lors des entraînements en diminuant les risques de collision entre les patineurs s’exerçant à des éléments de routine distincts. On ajoute qu’une glace olympique a également le potentiel d’accueillir 25 % plus de patineurs de calibre initiation qu’une glace standard, ce qui peut permettre d’augmenter l’offre déjà disponible dans la région.

Le Club de patinage de vitesse rappelle en terminant que Gaspé compte déjà un aréna de taille nord-américaine à Rivière-au-Renard et qu’elle gagnerait donc à se doter d’une infrastructure capable de s’adapter et de répondre aux besoins de l’ensemble de ses utilisateurs. Une glace olympique pourrait d’ailleurs contribuer à créer un nouveau programme Sports-Études – favorisant la rétention de jeunes dans la région – tout en aidant à la venue potentielle de futurs Jeux du Québec.

Rappelons qu'une consultation publique aura lieu sur le sujet ce lundi 27 janvier dès 19 h au Centre administratif micmac à Saint-Majorique.

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