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21 février 2023

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Le Chic-Chac prévoit investir 5 M$ de plus d’ici cinq ans

MURDOCHVILLE

Chic-Chac

©Photo tirée de la page Facebook du Chic-Chac – Yanick Nolet

Le Chic-Chac prévoit doubler ses investissements totaux à ce jour.

Déjà bien implanté dans son milieu, le Chic-Chac veut poursuivre son développement, du côté du lac York plus particulièrement.

L’entreprise avait acquis de la municipalité le Centre de plein air du Lac York en 2017, pour la somme de 235 000$. La transaction comprenait notamment une centaine d'emplacements de camping et des équipements de loisir. Seuls les cinq chalets les plus récents étaient demeurés sous la propriété de la municipalité, mais ces derniers ont été acquis eux aussi l’an dernier par le Chic-Chac, qui en compte maintenant une dizaine.

La prochaine étape serait de les rendre accessibles à l’année et de développer de nouvelles zones de ski hors-piste. Deux montagnes seraient ciblées autour du lac York. Les consultations se poursuivent pour approbation auprès du ministère des Ressources naturelles et des Forêts.

« Pour continuer dans la diversité des produits et une couverture annuelle des activités, on va mettre plus d’efforts sur le site du lac York pour être capable de recevoir en hiver des usagers avec des chalets et le développement de nouvelles montagnes qui s’en viennent. On prévoit doubler les investissements totaux du Chic-Chac à ce jour. On a cumulé environ 5 millions d’investissements et on en prévoit autant dans les cinq prochaines années pour avoir une base de plein air quatre saisons qui soit à la hauteur des ambitions de la région », explique le directeur général et cofondateur, Guillaume Molaison.

Canon à neige

©Photo fournie par le Chic-Chac – Félix Rioux

Afin de devenir une plaque tournante incontournable dans l’est du pays, le Chic-Chac s’est doté de deux canons à neige au Mont-Miller.

De novembre à mai?

 

Afin de devenir une plaque tournante incontournable de la planche à neige et du ski dans l’est du pays, le Chic-Chac s’est doté de deux canons à neige au Mont-Miller. Le fédéral a offert une subvention de 100 000$ via DEC Canada, pour un coût d’acquisition total avoisinant les 250 000$. Le tout inclut aussi la construction d’un bâtiment pour abriter les nouveaux équipements.

Déjà réputée pour ses quantités de neige exceptionnelles, l’entreprise aimerait étendre sa saison de novembre à mai, et peut-être même en octobre si les conditions le permettent. Certaines équipes provinciales se sont rendues à Murdochville dans le passé afin de profiter des premières neiges. La direction aimerait pouvoir offrir ce service de manière récurrente. L’équipe locale du Mont Béchervaise profite par exemple de la montagne comme lieu d’entraînement en attendant les accumulations à Gaspé.

« C’est là qu’on a réalisé que faire du ski pour le loisir, ça ne demande pas les mêmes standards que pour la compétition. On ne veut pas s’entraîner dans les roches avec des skis de très haute qualité. Ça prend de la neige dense [...] Ça nous permettrait aussi de garantir des conditions de glisse optimales dans le temps des Fêtes », ajoute Guillaume Molaison.

Conscient de sa réputation et aussi de son éloignement relatif, le Chic-Chac veut s’assurer de tirer son épingle du jeu. « On ne se contentera pas d’être à peu près comme les autres. On est à 1000 km des grands centres alors pour avoir des arguments pour faire déplacer les gens sur de longues distances, on se doit d’avoir la plus longue saison avec la meilleure neige », analyse Guillaume Molaison. Une ouverture jusqu’à mai permettrait aussi une concordance avec le rafting offert au printemps.

Quant à l’eau nécessaire à la fabrication de neige, la municipalité s’approvisionne au lac du mont Porphyre alors que les quantités requises pour le Mont Miller seront puisées grâce à un puits autonome, à une distance relative de celui de la Ville. « La qualité des équipements de fabrication de neige sont à la fine pointe de la technologie avec des quantité d’eau minimales. Toutes ces démarches au final c’est pour avoir à Murdochville des conditions qui ne seraient pas possibles ailleurs. Et on ne veut en même temps pas juste des emplois, mais des emplois de qualité, annuels, bien rémunérés. C’est un de nos objectifs et on a l’ambition d’offrir les meilleurs emplois de notre industrie », conclut le directeur général.

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