Le Parc du Bourg de Pabos change de nom

PABOS

©Espace NAPAGA

Plus de 18 500 artéfacts ont été retrouvés sur le site d’Espace NAPAGA, l’un des plus importants établissements de pêche commerciale à l’époque de la Nouvelle-France.

Le temps était venu pour la Corporation du Bourg de Pabos – fondée en 1981 – de renouveler son image de marque. L’organisation a dévoilé vendredi sa nouvelle identité. Le Parc du Bourg de Pabos devient Espace NAPAGA (l’acronyme de Nature et Archéologie à PAbos Mills en Gaspésie).

La direction indique que ce changement reflète un engagement renouvelé envers une exploration muséale immersive, accessible et enracinée dans l’histoire et les trésors naturels de la région. « La nouvelle identité est un pas stratégique vers l’avenir, s’appuyant sur les fondations solides du Parc du Bourg de Pabos, explique Samuel Méthot-Laflamme, président du conseil d’administration de la Corporation du Bourg de Pabos. Ce repositionnement nous permettra de mieux servir notre mission muséale, de renforcer notre lien avec la communauté locale et de contribuer de manière significative à l’attractivité touristique et culturelle de la Gaspésie. »

Rappelons que plus de 18 500 artéfacts ont été retrouvés sur le site d’Espace NAPAGA, l’un des plus importants établissements de pêche commerciale à l’époque de la Nouvelle-France. Le centre d’interprétation a ouvert ses portes en 1994, alors que le camping s’est greffé l’année suivante, lui qui comprend aujourd’hui 215 emplacements. Deux expositions permanentes et trois autres temporaires, un jeu d’évasion et les expériences immersives d’Ura et Fantöm sont également proposés. Un projet est aussi en développement du côté de l’île Beauséjur.

« Notre nouvelle identité exprime notre engagement continu à connecter les visiteurs avec l’histoire fascinante de notre région à travers la mise en valeur innovante des quelques milliers d’artéfacts exhumés sur le site archéologique lors des fouilles des années 1980. Chaque visite est une invitation à explorer les racines profondes de la région, à s’émerveiller devant sa richesse naturelle et à prendre conscience de l’importance de préserver ces patrimoines d’une valeur inestimable », ajoute la directrice générale, Elsa Pépin, qui a coordonné le projet.

Commentaires