Actuellement, un patient qui doit recevoir des soins, des examens diagnostiques ou des traitements à l’extérieur doit assumer les coûts d'essence pour les 200 premiers kilomètres (aller-retour). Au-delà de ce nombre, les usagers reçoivent maintenant 0,22 $ du kilomètre.

La nouvelle proposition ferait en sorte de cumuler les distances pour un même épisode de soins qui nécessiterait plus d’un déplacement. Le CISSS donne l’exemple d’une personne de Cloridorme qui devrait se rendre sur deux jours au service de médecine nucléaire de l’hôpital de Chandler, avec des rendez-vous les 8 et 10 avril. La distance cumulative des deux allers-retours serait de 776 kilomètres (à noter que la distance est calculée à partir de l’installation la plus près du réseau local du patient ; en l’occurrence ici le CLSC de Grande-Vallée). La distance admissible pour l’aide financière serait donc de 576 km, puisque les 200 premiers km sont au frais du patient.

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Les demandes ont été répétées au fil des ans pour un meilleur remboursement des frais de déplacement. Pas plus tard que cette semaine, le député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, lançait une pétition demandant au gouvernement de rembourser le coût réel des déplacements médicaux. « On a obtenu quelques gains dans les dernières années comme la bonification et l’indexation des sommes, mais le temps est venu de donner un bon tour de vis pour régler la question une fois pour toutes. »

Une hausse des frais de remboursement avait eu lieu en 2021; une première en 10 ans. Le ministre de la Santé, Christian Dubé, s’était alors engagé à indexer automatiquement les indemnités financières – de transport et d’hébergement – selon l'Indice des prix à la consommation, à chaque 1er avril. Ce qui fut fait. Le remboursement pour une nuitée est maintenant à 119,73$ et de 51,27$ par jour pour un accompagnateur.