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26 janvier 2024

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

De l’espoir pour la TVC de l’Estran

ESTRAN

Télé-Sourire

©Photo tirée de la page Facebook de Télé-Sourire

Télé-Sourire, fondée en 1991, compte actuellement deux employés permanents à temps plein et des sous-contractants réguliers.

La Télévision communautaire de l’Estran (TVCE) pourrait peut-être avoir trouvé un compromis pour assurer la suite de ses activités.

Celle que l’on appelle également Télé-Sourire a rencontré Telus la semaine dernière pour savoir quelles seraient les options pour diffuser leur programmation sur leurs ondes, suite au retrait annoncé de Cogego comme câblodistributeur dans le secteur de l’Estran dès le 31 mars (les localités de Mont-Louis, L'Anse-Pleureuse, Gros-Morne. Manche-d'Épée, Madeleine-Centre, Rivière-Madeleine, Grande-Vallée, Petite-Vallée, Cloridorme, Saint-Yvon et Pointe-à-la-Frégate sont touchées).

Telus doit vérifier avec le CRTC à savoir si elle peut leur attribuer quatre heures de programmation pendant la semaine (le minimum pour recevoir des subventions du ministère de la Culture), via sa chaîne locale maCommunauté qui fait déjà une part belle aux documentaires et enjeux locaux.

La TVCE n’aurait plus sa propre chaîne – le fameux canal 4 actuel avec Cogeco – mais cette voie de passage permettrait de poursuivre son mandat dans l’immédiat. « Ils sont ouverts à nous laisser un espace. Ça ne règle pas tout, mais le plus gros problème le serait. On est quand même contents de ça », explique la présidente du conseil d’administration, Monika Tait. Rien n’est cependant confirmé pour le moment. Une prochaine rencontre est prévue dans quelques semaines.

Malgré la situation exceptionnelle d’un câblodistributeur qui se retire d’un secteur – l’Estran en l’occurrence – la TVCE pourrait tout de même toucher ses subventions du ministère de la Culture pour 2024-2025 avec cette entente qui reste à attacher avec Telus, même si rien n’est officiel pour le moment.

 « C’est important pour qu’on puisse garder cette expertise. On est dans le secteur depuis plus de 30 ans. Il n’y a rien de signé ni de promis, mais tout le monde est conscient de l’urgence de la chose. Personne ne met de bâtons dans les roues, mais plutôt l’épaule à la roue pour qu’on puisse poursuivre nos activités », ajoute Monika Tait.

Télé-Sourire, fondée en 1991, compte actuellement deux employés permanents à temps plein et des sous-contractants réguliers. Une diffusion uniquement Web pourrait potentiellement affecter les budgets octroyés par le ministère de la Culture. « Si on devient un média en ligne seulement, ça serait difficile de rester en vie », indiquait Monika Tait la semaine dernière. Les subventions représentent environ 75% du budget de Télé-Sourire, qui diffuse notamment les séances de conseil municipal de Grande-Vallée, Cloridorme et Sainte-Madeleine-de-la-rivière-Madeleine, en plus de bulletins de nouvelles locales et d’émissions spécifiques à ce secteur.

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