En date du 11 janvier, Environnement Canada enregistrait une accumulation de 24 cm de neige au sol. La bordée attendue samedi – environ 20 cm – pourrait toutefois donner un coup de main supplémentaire aux équipes en place pour finalement donner le feu vert.

« Ça va venir nous aider, mais ça va dépendre de la quantité et s’il y a de la pluie. On a bon espoir pour la semaine prochaine, mais on ne peut rien confirmer pour l’instant », explique la directrice générale, Gaëlle Vivier.

Le scénario n’est pas idéal, mais ressemble à celui des dernières saisons. L’an dernier, la station avait ouvert ses pistes le 28 décembre. L’année précédente, c’était plutôt le 22 janvier. L’autre avant, le 21 janvier. Les précipitations de neige sont de plus en plus tardives sur la pointe gaspésienne. Devoir se priver de la manne du temps des Fêtes et du jour de l’An entraîne un manque à gagner d’environ 25% à 30% en revenus pour le Mont-Béchervaise, qui a tout de même réussi à boucler un budget équilibré dans ces années où l’or blanc se faisait attendre.

Canons à neige

 

Tel que mentionné plus tôt, la station songe à acquérir des canons à neige d’ici quelques années. Rappelons que des canons ont été en opération jusqu’en 1995, année où ils ont été démantelés. La station n’était alors pas de propriété municipale. L’an dernier, la direction du Mont-Béchervaise a mené une étude pour savoir s’il était possible de reprendre le système de l’époque en puisant l’eau dans le ruisseau adjacent. « Les normes ont évolué. On ne serait pas capable de puiser toute l’eau dont on a besoin. Il faudrait reconstruire un barrage avec des autorisations gouvernementales; c’est un peu compliqué. Cette option n’est pas viable », précise Gäelle Vivier.

Une deuxième étude de faisabilité sera lancée cette année pour trouver une autre source d’eau, pour éventuellement installer une station de pompage et les équipements afférents aux canons à neige. Rien n’est confirmé pour le moment, mais l’idée demeure dans les cartons.