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Retour21 décembre 2023
Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca
Fin du processus d’embauche d’une direction générale au CSS des Chic-Chocs
LA CÔTE-DE-GASPÉ ET LA HAUTE-GASPÉSIE

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles
Le conseil d’administration du Centre de services scolaire des Chic-Chocs (CSSCC) doit « à regret » interrompre le processus d’embauche de sa direction générale, entamé à l’automne 2023.
La démarche devait se poursuivre jusqu’à la fin du mois de janvier. L’adoption le 7 décembre du projet de loi 23 sur la réforme de l’éducation change cependant la donne en attribuant davantage de pouvoirs au ministre. Conséquemment, la nomination de la direction générale ne relèvera plus des conseils d’administration des centres de services scolaires, mais plutôt du ministre de l’Éducation, en l’occurrence Bernard Drainville.
Le Centre de services scolaire des Chic-Chocs a bien tenté de se voir attribuer une extension pour terminer son processus d’embauche, mais sans succès. Le conseil d’administration a pris la décision mardi d’y mettre fin. Le statu quo demeure pour l’instant alors que Josée Synnott continuera d’assurer l’intérim. Celle-ci avait été désignée le 15 février 2022. « C’est décevant de ne pouvoir mener à terme cette démarche réalisée avec la participation des membres du personnel. Nous avons cependant la conviction que sous la gouverne de madame Synnott, le CSSCC saura réaliser pleinement sa mission », souligne Julie Pariseau, présidente du conseil d’administration et jusqu’alors membre du comité de sélection de la nouvelle direction générale.
Le conseil a aussi exprimé son désir d’adresser une correspondance au ministre de l’Éducation afin de faire part de leurs préoccupations face aux nombreuses particularités de l’organisation, notamment au fait que l’intérim à la direction générale entreprendra bientôt sa troisième année.
Le départ de l’ex-directrice générale du CSSCC avait été annoncé par communiqué en août. Deslilas Fournier était absente depuis plusieurs mois déjà. Un litige entre les deux parties a été rapporté par Radio-Canada, sous fond d’allégation de congédiement injuste et de harcèlement psychologique. La CNESST et le Tribunal administratif du travail ont été sollicités. Une entente avait finalement été convenue, dont les termes sont demeurés confidentiels.
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