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Retour28 novembre 2023
Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca
Le CISSS-Gaspésie répond aux exigences d’Agrément Canada
PROGRAMME D'OPTIMISATION DES PRATIQUES
©Photo Archives
Pendant quatre ans, le CISSS-Gaspésie a été scruté à la loupe par les évaluateurs d'Agrément Canada.
Le CISSS-Gaspésie a complété le long processus d’Agrément Canada, confirmant que l’organisme gaspésien répond aux normes de qualité actuelles établies et suivies dans plus de 10 000 établissements de santé à travers le monde.
La directrice qualité, évaluation, performance et éthique au CISSS-Gaspésie, Yamama Tamim, explique d’abord de quoi il en découle. « L’agrément est un ensemble de normes et de pratiques autant sur le plan clinique qu’administratif. L’agrément cherche à s’assurer que ces pratiques sont efficaces. Lors de leurs visites, les évaluateurs vont vérifier les pratiques en place, mais aussi des documents, des politiques et même des comportements. »
L’évaluation va aussi loin que de s’assurer que la communication se fait bien entre les professionnels, que la divulgation des renseignements se fait aussi selon les règles de l’art, l’approvisionnement des ressources, les mesures d’urgence et même l’éthique de travail. Ce processus d’agrément se déroule sur une période de quatre ans. Tous les établissements du CISSS sont visités par les évaluateurs, ce qui explique en partie pourquoi l’obtention de l’accréditation prend autant de temps.
Outre les experts mandatés par Agrément Canada, des patients qui utilisent le système de santé sont aussi envoyés sur le terrain pour apporter leur appréciation des soins reçus. « Une fois sur place, les experts peuvent consulter des documents, scruter les lieux et poser des questions aux professionnels. Même si le tout est fait en pleine transparence et que le CISSS est au courant de ces visites, s’il y a des lacunes, elles finiront par ressortir. D’ailleurs, nos équipes connaissent déjà les points à améliorer. Tout le processus d’agrémentation se fait par cycles puisqu’on parle d’amélioration continue », poursuit Yamama Tamim.
Sur les points à améliorer, le CISSS-Gaspésie mentionne que la communication entre les professionnels est l’un des points à travailler. « On le voit bien, ne serait-ce que lorsque les patients nous disent qu’ils doivent répéter plusieurs fois les mêmes informations aux différents professionnels de santé qu’ils sont appelés à consulter pour un problème en particulier. On peut aussi penser à ce qu’on pourrait faire de mieux pour la prévention du suicide. Bref, ce qu’Agrément Canada nous mentionne n’est pas une surprise puisque ce sont déjà des éléments que nous avions ciblé dans notre processus d’amélioration des services. »
Tous les établissements de santé doivent être agréés selon la loi. Si un CISSS ne répond pas aux normes fixées par Agrément Canada, le ministère de la Santé saura mieux identifier les établissements où des améliorations sont nécessaires. Dans le cas du CISSS-Gaspésie se réjouit d’avoir réussi le programme Qmentum d’Agrément Canada. Le président-directeur général du CISSS-Gaspésie, Martin Pelletier, conclut en mentionnant que cette reconnaissance est le fruit du travail de tous les employés. « Nous travaillerons, ensemble, à l’atteinte des objectifs d’amélioration que nous fixerons dans cette démarche d’amélioration continue. »
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