Forages et évaluation environnementale à Murdochville

MURDOCHVILLE

©Photo fournie par Gino Boucher

Aucune décision quant à l’avenir de la future mine ne devrait être prise avant la fin de l’année 2026.

Après avoir officiellement acheté la mine de cuivre le mois dernier en déboursant l’équivalent de 25 millions de dollars américains, Métaux Osisko poursuit ses démarches pour vérifier la possibilité de relance des activités minières à Murdochville.

L’entreprise amorcera bientôt des forages entre 8000 et 10 000 mètres au gisement à ciel ouvert du mont Copper. Les résultats devraient être connus à la fin de l’année. D’ici deux semaines, des travaux de terrain seront par ailleurs lancés pour l'évaluation environnementale de la phase 1 du projet Mines Gaspé. Ceux-ci se concentreront sur l'évaluation du système de drainage de la partie est du site minier, en vue d'obtenir l’an prochain les permis pour commencer l'assèchement de la fosse à ciel ouvert. Le but est de permettre des forages géotechniques dans la fosse dès que possible.

Rappelons que l'agrandissement de la mine à ciel ouvert du Mont Copper a été évalué par Noranda dans les années 1980, mais n'a pas eu lieu en raison de la présence de la fonderie de cuivre située sur le périmètre de la mine. L'exploitation minière a cessé en 1999 et la fonderie a fermé en 2002. Depuis, l'ensemble du complexe de la mine, de l'usine et de la fonderie a été démantelé et le site a été mis en état d'entretien. Avec la fonderie disparue, l'expansion potentielle de la fosse du Mont Copper est possible et ce sera l'objet de l'évaluation des ressources de Métaux Osisko dans le contexte de la hausse des prix du cuivre.

Un programme de 200 essais métallurgiques a par ailleurs été lancé sur les rejets d’échantillons de carottes de forage de l’an dernier afin d’établir des récupérations de cuivre, mais aussi des sous-produits d’argent et de molybdène.

Selon les chiffres de Métaux Osisko, le gisement du Mont Copper abrite une ressource minérale présumée à ciel ouvert de 456 millions de tonnes métriques à une teneur de cuivre à 0,31 %, donc environ 1,41 million de tonnes de cuivre. Aucune décision quant à l’avenir de la future mine ne devrait être prise avant la fin de l’année 2026, selon la quantité de la ressource et surtout selon le prix de cuivre sur les marchés internationaux. Le seuil minimum avancé est de 4$ US la livre pour s’assurer d’une profitabilité. Les coûts de relance de la mine pourraient s’élever à 1,5 milliard de dollars pour une durée de vie potentielle de 17 ans.

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