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Retour14 août 2023
Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca
Le Seaflower ouvre ses portes sur la rue de la Reine
GASPÉ

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles
Le Seaflower sera ouvert à l’année; du mercredi au samedi en saison hivernale.
Depuis qu’il est arrivé au Québec en 2013, Florian Monchy-Olivet caresse l’idée d’ouvrir son propre établissement, à son image.
Après six ans derrière le comptoir à la marina de Gaspé et une autre saison au Mont-Béchervaise, le sommelier a finalement ouvert les portes du Seaflower la semaine dernière, au plus grand plaisir des épicuriens, amateurs de bonne chère et amis de Bacchus.
Situé à l’entrée de la rue de la Reine, le restaurant allie tapas, cocktails et vins – et bien d’autres choses encore – dans un style art déco propre aux années 1920, où se marie une ambiance feutrée et cuivrée. Aucune trace de prohibition cependant.
Florian Monchy-Olivet s’est associé avec son ami de longue date Maxime Garant-Amyot, rencontré lors d’un périple en Écosse il y a une quinzaine d’années et qui ne se sont pas quittés depuis. Lui est programmeur de formation, demeure à Québec et a une expérience de 10 ans en cuisine et en salle à manger. Présent pour démarrer les opérations, il sera davantage la face cachée du projet et s’occupera principalement du volet administratif. Les deux ont notamment travaillé ensemble au Silver Darling à Aberdeen, en Écosse, et partagent aujourd’hui une vision commune pour le Seaflower.
« On voulait que ça soit confortable. Pas vraiment un cigar lounge, mais où on a le goût de s’asseoir longtemps et on a fait des choix conséquents, explique Florian Monchy-Olivet. C’est un petit espace. On préfère voir les gens rester plusieurs heures que d’en avoir beaucoup qui s’alternent. On veut trouver cet équilibre et de toute façon personne n’a envie de se faire rusher un cocktail; c’est une expérience en tant que tel. »
Les cuisines seront par ailleurs ouvertes jusqu’à 23 h. La plage horaire de 21 h à 23 h est occupée actuellement par les restaurateurs rapides et les dépanneurs seulement. « C’est quelque chose qui m’intéressait au départ parce que je trouve ça le fun de pouvoir permettre aux gens de manger tard. Je pense qu’il y a un besoin et un marché à prendre, qu’on a une formule hybride intéressante. Ça faisait partie de la réflexion, de comment se positionner dans un marché relativement petit, sans marcher dans les plates-bandes des autres. On ne se considère d’ailleurs pas comme des concurrents. On n’a pas le temps de toute façon; nous sommes davantage des partenaires et tout le monde apporte quelque chose de différent. »
Le restaurant compte une quarantaine de places à l’intérieur. Un balcon du côté de la baie permettra d’en ajouter huit l’an prochain alors que la terrasse sur le trottoir de la rue de la Reine ajoutera huit autres tables. Le Seaflower sera ouvert à l’année; du mercredi au samedi en saison hivernale. Trois personnes ont été embauchées pour l’instant. Et pour ceux qui se demandent d’où vient le nom de l’établissement, il s’agit d’un clin d’œil à l’histoire maritime de Gaspé en référence à une goélette construite il y a plus de 200 ans pour William Baker.
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©Photo tirée de la page Facebook du Seaflower
Florian Monchy-Olivet.
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