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11 août 2023

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Du parasailing à Gaspé; une première au Québec

GASPÉ

Parasailing

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

Le capitaine John conduit de main de maître ses plaisanciers.

Le parachute ascensionnel – mieux connu sous son appellation anglophone de parasailing – est plus commun dans les destinations soleil préférées des Québécois comme à Punta Cana ou à Cayo Coco. La donne pourrait être appelée à changer.

Depuis la semaine dernière, il est possible de s’envoyer en l’air en toute sécurité à partir de Gaspé. Sobrement baptisée Parasail Gaspé, la nouvelle entreprise a officiellement démarré ses activités le 3 août et l’énorme voile bleu, blanc et rouge avec le nom de la ville bien en évidence a sporadiquement été vue au large de la marina. Il s’agit d’une première au Québec dans une forme commerciale et encadrée, le tout démarré sous l’impulsion de Guillaume Lemay-Thivierge et d’Émily Bégin.

Genèse

 

Le couple avait tenté l’expérience dans l’Ouest canadien à Kelowna en 2021 avec leur fils Théodore. Ce fut le coup de foudre instantané. C’est d’ailleurs à cet endroit qu’ils ont rencontré le capitaine John Whitney, qui est aujourd’hui à la barre du Notus III, bateau acheté en Louisiane et qui sillonne maintenant les eaux gaspésiennes.

Initialement, l’activité devait être proposée sur le fleuve Saint-Laurent à Montréal, mais les tests n’ont pas été concluants. Entretemps, Guillaume Lemay-Thivierge et Émily Bégin ont acheté une parcelle de terre à Mont Saint-Pierre et l’idée a germé que la Gaspésie pourrait bien être la terre promise pour l’implantation d’une entreprise de parasailing. Le « malbord » est cependant moins propice à la navigation de plaisance.

C’est alors que Magalie Joncas – originaire de Gaspé et qui a connu le couple comme recherchiste et coréalisatrice de leur émission Avec pas de plan! et auparavant sur la populaire émission Chanteurs masqués – leur a suggéré le Berceau du Canada. L’idée a fait son bonhomme de chemin et la Gaspésienne apporte aujourd’hui une aide précieuse pour orchestrer cette aventure. « Partir une entreprise unique, ce n’est pas évident. Il y a eu des hauts et des bas. Guillaume ouvre la trail, mais les gens ont été extraordinaires pour que ça fonctionne. Tout le monde a travaillé dans le même sens pour que ça marche », explique-t-elle. Toute la démarche a d’ailleurs été consignée et filmée, ce qui sera l’occasion d’une diffusion télé quelque part en 2024.

Parasailing

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

L'équipage est composé des assistants Tania Minville Blanchette et Francis Le Gresley, de Magalie Joncas et du capitaine John Whitney.

Rétention

 

Au-delà de faire découvrir la péninsule d’un angle inédit et d’offrir une nouvelle offre, le but avoué de Parasail Gaspé est aussi de garder les touristes le plus longtemps possible. « On amène une rétention au centre-ville. Quand les gens attendent leur tour, ils vont visiter la taverne du Berceau, aller sur la rue de la Reine et s’arrêter ici, chose que les gens parfois ne font pas en allant directement ailleurs », explique Magalie Joncas.

Comme dans tous les sports de voile, les conditions météorologiques peuvent subitement influencer l’horaire et les expéditions être remises au lendemain ou au surlendemain, ce qui pourrait inciter quelques touristes à demeurer plus longtemps que prévu afin d’essayer cette activité unique.

Parasail

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

Les clients peuvent aller jusqu'à 600 pieds dans les airs lorsque les conditions le permettent.

Inclusif

 

L’équipage permanent est formé du capitaine John Whitney, natif de la Barbade et cumulant plus de 20 ans d’expérience, et de ses deux assistants Francis Le Gresley et Tania Minville Blanchette, elle aussi de Gaspé. Si la saison 2023 arrive déjà à sa fin pour le parachute ascensionnel avec encore quelques jours, voire quelques semaines encore, l’équipe rappelle qu’il s’agit davantage d’une année de rodage. Tous devraient être au poste l’an prochain dès la mi-juin.

Pour les intéressés, les réservations se font directement au Berceau du Canada, où le Notus III peut s’accoster avec les quais nouvellement déployés. Les clients eux peuvent s’envoler jusqu’à 600 pieds dans les airs. Les départs et les arrivées se font tout en douceur, assis à partir de la plateforme du bateau. À peu près tout le monde de tous les âges et de toutes les physionomies peuvent y participer, sans préparation particulière autre que les consignes élémentaires de base.

« C’est plus accessible que le parachute. Pour beaucoup, c’est une façon très simple et très sécuritaire de voler », résume Magalie Joncas. Les sorties en mer durent environ 75 minutes, pour une douzaine de minutes dans les airs. Plusieurs attendront certainement la prochaine année avec impatience pour tenter l’expérience. À moins de se dépêcher et d’être parmi les chanceux qui pourront profiter des derniers moments de 2023.

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Commentaires

12 août 2023

Gagnon Roger

On est vert dans la région de Gaspé??? L'écolo ajustable?

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