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26 mai 2023

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Nathalie Spooner à la direction générale du Géoparc

PERCÉ

Nathalie Spooner

©Archives - Gaspésie Nouvelles

Nathalie Spooner.

C’est un retour dans la région pour Nathalie Spooner, dont la nomination comme directrice générale du Géoparc de Percé vient d'être officiellement annoncée par le conseil d’administration. Elle succède à Jonathan Blais.

Le président de l’organisation, Jean LeMarquand, indique que l’une de ses missions sera la revalidation de l'accréditation du Géoparc auprès de l'Unesco, un élément jugé clé. Cette première accréditation avait été attribuée en 2018. Quatre ans plus tard, deux évaluateurs de l’Unesco arrivés de l’Italie et de la France ont visité les lieux pour savoir si les exigences requises étaient toujours respectées. Le Géoparc de Percé avait reçu un renouvellement de deux ans et non pas de quatre, l’équivalent d’un carton jaune dans le jargon onusien qui reprend une analogie sportive bien connue dans le monde du soccer. L’affichage et la mise en valeur du site devaient être améliorés. Des démarches en ce sens ont déjà été entamées. Un deuxième carton jaune signifierait la perte du statut de Géoparc mondial Unesco. « Le renforcement des liens avec les membres fondateurs, la communauté et les nombreux partenaires sera également une priorité pour cette année », ajoute Jean LeMarquand.

Nathalie Spooner est entrée en fonction depuis quelques semaines déjà. Elle a auparavant été directrice du Service de la culture, du patrimoine et des relations internationales de la Ville de Québec entre 2019 et 2021, mais a surtout été connue comme directrice générale du Musée de la Gaspésie d’août 2012 à avril 2019, ayant quitté pour des raisons familiales. Avant son départ, des enjeux de relations de travail avaient été soulevés.

Rappelons qu’en mars 2019, les employés du Musée de la Gaspésie ont joint un syndicat affilié à la CSN après avoir tenté de réviser leur politique de travail avec la direction et le conseil d’administration de l’établissement. Le syndicat avait alors fait une sortie publique mentionnant que depuis cette tentative, « le climat s’est tendu et est devenu extrêmement difficile avec la direction. » Le syndicat précisait que le mode de gestion adopté par la direction avait motivé ce processus de syndicalisation.

Une première convention collective de trois ans avait suivi en décembre. Un des points majeurs des échanges pour cette première convention avait porté sur la reconnaissance par l’employeur « de ce qu’ont vécu les employés dans leur milieu de travail et de la nécessité de rétablir leur confiance envers la direction et le conseil d’administration », selon les communications officielles de l’époque du Musée de la Gaspésie. Cette reconnaissance avait pris la forme d’un montant forfaitaire aux employés.

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