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13 avril 2023

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Les syndiqués se dotent de 5 jours de grève

CHANDLER

Chandler

©Photo fournie par le CCGIM-CSN

Des employés syndiqués ont débrayé avant le plus récent conseil municipal de Chandler, mardi soir.

Réunis en assemblée spéciale le 11 avril, les membres du Syndicat des employés municipaux de la ville de Chandler se sont dotés d’une banque de cinq jours de grève dans le cadre de leur négociation visant le renouvellement de leur convention collective, venue à échéance le 31 décembre 2021.

Les 41 syndiqués affiliés à la CSN ont voté à l’unanimité pour ce mandat de grève, dont les dates ne sont pas connues pour l’instant. Les négociations achoppent principalement en raison de la rémunération. Une entente pourrait cependant être conclue avant d’en arriver à un débrayage syndical.  

« On espère que ça va débloquer. Ils ne sont vraiment pas loin; il reste un pas à faire. On est à environ 2% d’une entente sur cinq ans. Le syndicat ne bouge pas et l’employeur dit ne pas être en mesure de monter plus alors on est là », explique le conseiller syndical Éric Babin.

Même son de cloche pour la présidente du Syndicat des employés municipaux de la ville de Chandler, Lisa Cyr. « Nous ne sommes pas loin d’une entente », résume-t-elle. Les clauses normatives sont de leur côté réglées. Le comité de négociation a aussi fait état d’un blocage quant au ménage à faire dans les échelles salariales. « On voudrait un peu un clean up, une mise à jour des échelons salariaux qui ne sont pas toujours égaux avec au fil du temps l’ajout de certains postes », précise Éric Babin.

« Clairement, nos membres nous donnent le mandat de considérer notre dernière proposition de règlement comme le minimum acceptable dans l’état actuel de l’inflation, ajoute Lisa Cyr. Nos demandes initiales visaient à compenser, pour nos membres, la hausse vertigineuse de l’inflation et la perte de pouvoir d’achat. Notre offre de règlement actuelle est en dessous de l’IPC pour les années visées, mais nous faisons un bout du chemin pour en réduire les impacts. »

Les relations semblent s’être améliorées depuis février entre les parties patronale et syndicale. Les deux se renvoyaient la balle alors que le syndicat dénonçait « le manque de sérieux et la désorganisation » de la Ville, alors que celle-ci indiquait que la partie syndicale s’était désistée des rendez-vous de négociation inscrites au calendrier. Les premières demandes syndicales ont quant à elles été déposées le 26 mai 2022.

« On a à cœur notre main-d’œuvre, mais on a aussi à cœur notre contribuable et sa capacité de payer. Les négociations syndicales ce n’est pas un chèque en blanc et on ne peut pas donner ce qu’on n’a pas », indiquait en février le maire Gilles Daraîche.

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