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17 mars 2023

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

La Chic-Chocs récidive pour une deuxième année consécutive

NEW RICHMOND

Course traîneau chiens

©depositphotos.com

La version longue de cette épopée de 200 miles est la deuxième plus longue course du genre dans l’Est de l’Amérique du Nord.

Départ de Pin Rouge et arrivée à Chandler. Mais pas en voiture, ni même en motoneige.

Plutôt en traîneau à chiens avec des points d’arrêt au Relais de la Cache, à Murdochville, puis aux abords de la rivière St-Jean, au pont Bailey. C’est ce que propose la Chic-Chocs pour cette deuxième année d’aventure, à tout le moins pour les plus téméraires qui se lanceront dans la version longue de cette épopée de 200 miles, la deuxième plus longue course du genre dans l’Est de l’Amérique du Nord.

Une autre de 40 miles est offerte et se terminera aussi au Relais de la Cache. Un bon moyen pour les non-initiés de tâter le pouls de leurs compétences, et de celles de leur attelage.

« La 40 miles, c’est une porte d’entrée pour ceux qui commencent et veulent voir ce que leur équipe a dans le ventre, découvrir le feeling. Il y a plusieurs jeunes qui s’inscrivent. On a atteint notre maximum d’équipes assez rapidement et on avait une liste d’attente. Ça sert aussi pour te qualifier pour les courses de 100 miles. Ensuite, les 100 miles te qualifient pour les 200 miles et plus », explique Philippe Dugas, coordonnateur de la Chic-Chocs et président de l’OSBL qui la gère.

Ce dernier est aussi derrière Kiyak Aventures depuis une douzaine d’années, une entreprise familiale qui offre des randonnées en traîneau à chiens à Maria. Si ses premiers chiens ont été davantage orientés vers la balade, il s’est ensuite tourné vers les Alaskan Husky dans les cinq dernières années, largement utilisés aujourd’hui par les mushers.

« Ce sont 95% d’entre eux qui les utilisent en course et beaucoup de chenils touristiques sont rendus avec ça. Ce n’est pas une race officielle, mais ça vient des meilleurs chiens de traîneaux qu’ils avaient au Yukon et en Alaska il y a 40 ou 50 ans, qu’ils ont reproduit ensemble et qui ont donné une race de super athlètes. Ce sont vraiment des machines de travail, ajoute Philippe Dugas. De mon côté j’ai toujours regardé ça du coin de l’œil, les courses, sans trop penser en faire, mais quand j’ai eu mes premiers Alaskan, j’ai eu la piqûre et j’ai compris pourquoi les mushers aimaient tant ça. L’endurance qu’ils ont, c’est incroyable. »

En hausse

Beaucoup d’Alaskan Husky seront donc sur la ligne de départ ce samedi 18 mars dès 8 h 30 à la station de Pin Rouge. Les 15 places ont trouvé preneur pour le 40 miles alors que 9 équipes sont inscrites pour les 200 miles (ils seront finalement respectivement 14 et 7 selon la dernière mise à jour). Les premiers seront à la tête d’attelages de 8 chiens alors que les seconds en auront une douzaine. En comparaison, ils étaient six équipes l’an dernier alors que seul un 40 miles était proposé. Il s’agit d’ailleurs d’une chance en or pour plusieurs de pouvoir participer à un tel événement puisque peu de courses sont offertes dans la province.

Celle la plus près se déroulait la fin de semaine dernière dans le Maine. Depuis deux ans, en plus de la Chic-Chocs, deux autres courses ont vu le jour au Québec, en Abitibi et à Parent, près de La Tuque. Pour Philippe Dugas, l’idée d’organiser un tel événement en Gaspésie lui est venue naturellement en regardant la piste des sentiers de motoneige, qui sont utilisés par les mushers. « Avec la distance et les points d’arrêt, ça faisait du sens. On a approché les clubs de motoneiges de la région, qui ont embarqué dans le projet avec enthousiasme. C’est né comme ça. »

Pour le 200 miles, arrivés au premier point au Relais de la Cache, les mushers devront obligatoirement prendre quatre heures de repos, avant de repartir vers Murdochville où ils auront cette fois six heures d’arrêt minimum après avoir parcouru la plus longue section de la course avec un 60 miles de montagnes et la montée du Mont Lyall qui les apportera à une altitude de plus de 900 mètres.

Chic-Chocs

©Photo tirée de la page Facebook La Chic-Chocs

De 6 équipes l’an dernier, ils seront cette fois plus d’une vingtaine pour courser dans l’arrière-pays gaspésien.

« Le plus beau à voir à Murdochville par exemple, ce sont les soins donnés aux chiens, les voir se reposer avec les arrivées et les départs le matin. À New Richmond, pour le grand départ, les gens l’an dernier ont été surpris et heureux d’avoir pu assister à ça. Ils avaient plein d’eaux dans les yeux. L’émotion est vive et voir les chiens qui ont envie de partir, ça donne un bon spectacle », ajoute Philippe Dugas.

Les intéressés pourront d’ailleurs suivre en ligne l’avancement des compétiteurs grâce à un GPS sur chaque traîneau. Les gens sont invités à aller les rejoindre à l’une ou l’autre des escales. Une équipe de vétérinaires s’assure aussi à chaque arrêt que tous les chiens sont en bonne santé. Pour suivre les équipes en ligne, visitez le site Web de La Chic-Chocs ou leur page Facebook.

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