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10 mars 2023

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Cinquante autres infirmières cet automne

GASPÉ

Murdochville

©Jean-Philippe Thibault

Près de 90 infirmières africaines devraient avoir intégré le réseau gaspésien lorsque les deux cohortes auront terminé leur déploiement.

Après avoir accueilli 37 infirmières en provenance de l’Afrique en novembre, le CISSS de la Gaspésie récidive l’expérience et pourra bientôt compter sur une nouvelle force de frappe de 50 infirmières supplémentaires.

Dans les faits, si le mois d’avril avait vaguement été évoqué au tout début de la démarche pour cette nouvelle cohorte, la nouvelle main-d’œuvre devrait arriver cet automne tel que prévu.

« Ça fait beaucoup plus de sens pour nous avec l’intégration de la première cohorte. La priorité présentement, c’est de s’assurer qu’elle soit bien installée avant de penser à la deuxième. C’est une minorité, mais il reste encore quelques personnes dont le statut est incertain pour le mois de mai et qui doivent sortir de leur logement. On se voit mal accueillir davantage d’infirmières ce printemps alors que la première cohorte n’est pas réglée à 100% », explique Lou Landry, l’adjoint au PDG et aux relations avec les médias pour le CISSS de la Gaspésie.

Les premières infirmières sont arrivées de l’Algérie, du Maroc, du Cameroun et de la Tunisie. Elles complètent présentement leur formation d’appoint de 960 heures afin d’arrimer leurs connaissances aux pratiques québécoises. Entretemps, elles sont employées en renfort comme préposées aux bénéficiaires. Une fois leur examen de l’Ordre des infirmières achevé, elles seront déployées de manière égale dans chaque réseau local de santé en Haute-Gaspésie, dans La Côte-de-Gaspé, dans Rocher-Percé et dans la Baie-des-Chaleurs.

La seconde cohorte accueillera des infirmières du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Maroc et de l’Algérie. Leur arrivée en septembre ou en octobre facilitera la possibilité de leur trouver un logement. Le taux d’inoccupation est par exemple actuellement de 0% à Gaspé. L’an dernier, le CISSS estimait à environ 100 le nombre d’infirmières manquantes dans le réseau de la santé gaspésien. L’arrivée de ces dizaines d’infirmières africaines résorbera une grande partie du manque d’effectifs et s’inscrit dans la lignée directe des orientations du gouvernement Legault qui veut mettre fin aux agences privées, dont le recours a fait bondir les dépenses du CISSS de la Gaspésie.

« C’est un super beau programme et ça vient répondre à un réel besoin sur le terrain, mais ça vient avec un lot d’enjeux communs comme les logements, les garderies et tout ce qu’on connaît pour toutes les familles déjà établies ici », conclut Lou Landry.

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