Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économique

Retour

16 janvier 2023

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Le Fonds des pêches devrait être reconduit pour deux ans

RIVIÈRE-AU-RENARD

Legault

©Archives - Gaspésie Nouvelles

Le premier ministre François Legault, la députée et ministre Diane Lebouthillier ainsi que le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne.

Des démarches sont en cours entre le provincial et le fédéral afin d’étendre la durée du Fonds des pêches du Québec pour deux années supplémentaires.

Le programme avait été annoncé en décembre 2018 lors d’une visite du premier ministre François Legault à Rivière-au-Renard, puis lancé quelques mois plus tard. L’enveloppe est de 42,8 millions de dollars – financée à 70% par Ottawa et 30% par Québec – afin de stimuler l’innovation dans le secteur des poissons et des fruits de mer. D’une durée de cinq ans, le Fonds doit prendre fin le 31 mars 2024.

Si la tendance se maintient, l’enveloppe ne devrait toutefois pas être épuisée à ce moment. En date du 13 janvier, les projets approuvés dans le cadre du programme totalisaient un montant de 17,3 millions de dollars.

Les deux paliers de gouvernement désirent cependant qu’aucune somme ne soit laissée sur la table, d’où des démarches administratives qui ont été entamées afin que la nouvelle échéance soit plutôt le 31 mars 2026. « Le Gouvernement du Québec s’assure que l’ensemble des sommes destinées notamment à nos régions côtières demeurent disponibles [...] Nous invitons d’ailleurs l’industrie à nous soumettre tous les projets innovants pour le secteur des pêches et de l’aquaculture », explique Melissa Lapointe, relationniste de presse au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

En août dernier, près d’une cinquantaine d’entreprises du monde des pêches avaient reçu plus de 4,5 millions de dollars pour améliorer la durabilité et la productivité de leur secteur, via le Fonds des pêches du Québec.

La députée Diane Lebouthillier demeure par ailleurs catégorique et n’a pas l’intention d’étendre les critères d’admissibilité du programme pour que d’autres catégories d’investissements soient éligibles, comme par exemple la grue portique de Grande-Rivière pour ne pas la nommer.

« Non », répond-elle de but en blanc lorsqu’interrogée sur cette possibilité. « Les critères ont été mis en place par les gens du milieu on en va s’en tenir à ça. Les grues portiques n’en font pas partie », ajoute-t-elle. Diane Lebouthillier veut toutefois s’assurer elle aussi que toute la somme du Fonds des pêches du Québec soit dépensée. « C’est l’objectif. On parle de fonds publics et on a une responsabilité auprès des entreprises », conclut-elle.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média