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23 novembre 2022

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Un site web pour faire connaître les produits marins du Québec à l’international

CHANDLER

Fruits de mer

©Photo d'archives fournie par GÎMXPORT - André-Pierre Rossignol

Le projet a ainsi pour objectif de mieux faire connaître les produits marins du Québec à l’échelle internationale.

Du manque viennent les idées. Constatant lors d’une mission commerciale en Espagne que les provinces de l’Atlantique s’étaient regroupées sous l’appellation « Seafood from Canada » – excluant le Québec – les acteurs de l’industrie ont répliqué en mettant de l’avant leur propre marque de commerce : Québec Seafood.

Fini le temps où les produits d’origine québécoise étaient dilués dans l’offre canadienne sans bénéficier d’aucune représentation valable lors des événements internationaux. Fini le temps où un importateur qui se présente au pavillon canadien et qui reçoit du matériel peut conclure que les produits de la mer du Canada proviennent uniquement des provinces maritimes.

Les acteurs de l’industrie de la Belle Province ont voulu se réapproprier leur promotion et leur représentation aux différentes rencontres à l’extérieur du pays. La plateforme QuebecSeafood.ca vient incidemment d’être lancée par GÎMXPORT, organisation gaspésienne spécialisée dans la commercialisation et l’exportation.

Le projet a ainsi pour objectif de mieux faire connaître les produits marins du Québec à l’échelle internationale, la province ayant un important retard face à ses consœurs de l’Atlantique. Le site web comprend un portail des entreprises des pêches au Québec, avec répertoire. Chaque entreprise aura sa fiche et sera géolocalisée sur une carte. L’outil permettra la catégorisation des entreprises selon les espèces transformées.

D’autant plus que la vaste majorité des captures sont certifiées, tels que le homard, le crabe des neiges et le flétan du Groenland. Ces certifications sont obtenues grâce à une gestion durable en matière de quotas, de gestion des tailles de capture, de l’utilisation de données scientifiques pour déterminer l’état des stocks et du nombre des captures accidentelles, notamment; éléments dont d’autres marchés mondiaux ne peuvent se targuer.

Selon André-Pierre Rossignol, conseiller sénior à l’exportation chez GÎMXPORT, il est primordial pour l’industrie québécoise de se doter d’outils de visibilité pouvant servir à l’international, afin de diriger les acheteurs potentiels vers les transformateurs du Québec. « Les produits de qualité ont la cote à l’international et les produits du Québec sont d’une qualité supérieure. Il est donc important de mettre à profit nos forces et de s’assurer de la visibilité de nos entreprises sur les marchés », analyse-t-il.

Le projet a d’ailleurs été réalisé en collaboration avec Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC), qui a déboursé une somme non remboursable de 137 250$. « Les transformateurs de poissons et de fruits de mer ont été confrontés à plusieurs défis en raison de la pandémie. Alors que l’économie reprend, les entreprises du secteur ont plus que jamais besoin de notre soutien et c’est pourquoi notre gouvernement investit dans des projets comme celui de GÎMXPORT », indique la ministre fédérale responsable de DEC, Pascale St-Onge.

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