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05 août 2022

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Le Festi-Plage dit avoir déployé des mesures renforcées

CAP-D'ESPOIR

Festi-Plage

©Photo tirée de la page Facebook du Festi-Plage

Le Festi-Plage a attiré entre 5 000 et 6 000 festivaliers à chaque soir.

L’organisation du Festi-Plage de Cap-d’Espoir a pour la première fois commenté publiquement les allégations de violence et d’abus sexuels qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux, en marge de leur événement qui se tenait du 27 au 30 juillet et qui a attiré entre 5 000 et 6 000 festivaliers à chaque soir.

Dans un communiqué envoyé aux médias et partagé sur leur page Facebook vendredi en début d’après-midi, le comité organisateur indique qu’il avait déjà appréhendé ce fort achalandage et qu’il avait « déployé des mesures renforcées ».

Il cite en exemple la réduction des heures du festival, l’embauche de plus de 25 agents de sécurité – dont la moitié pouvant agir à titre de secouristes – et une présence policière quotidienne. Ces mesures se sont ajoutées au plan d’intervention concocté avec les autorités policières, la présence d’une unité mobile de premier soin, d’un travailleur de rue et de 10 agents de sécurité en dehors du site, ainsi qu’une fouille complète à l’entrée pour empêcher l’utilisation de drogues. Les bouteilles d’eau étaient vidées aux guérites.

« Le Festi-Plage est un événement festif et condamne l’usage de violences physiques, sexuelles et de drogues. L’organisation invite quiconque qui aurait été victime ou témoin d’incidents lors de la 16e édition à contacter la Sûreté du Québec. L’organisation collaborera avec les autorités policières et sanitaires et entend réaliser, comme à l’habitude, un post mortem exhaustif afin de bonifier les mesures de prévention et de sécurité, le cas échéant », précise-t-on dans le communiqué.

On ajoute que des pourparlers sont déjà en cours avec les représentants du CISSS de la Gaspésie afin d’établir un partenariat en vue de la 17e édition, l’an prochain.

Rappelons que les réseaux sociaux se sont enflammés quelques jours après la fin du Festi-Plage, mais pas toujours pour les bonnes raisons. Plusieurs publications ont fait état d’agressions sexuelles en marge du festival. La thèse de l’intoxication non sollicitée au GHB – la drogue du viol – a maintes fois été avancée.

La SQ a confirmé mener l’enquête et était toujours en collecte d’informations au moment d’écrire ces lignes. Le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels a indiqué au Devoir que les agressions auraient été commises à l’extérieur du site du Festi-Plage. Les victimes d’agressions à caractère sexuel peuvent contacter sans frais et anonymement le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel La Bôme Gaspésie au 1 866-968-6686, ou encore contacter la Sûreté du Québec pour porter plainte.

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