C’est l’un des constats que dresse l’organisation, qui a présenté son bilan annuel mardi avant-midi. La directrice de la protection de la jeunesse (DPJ) a traité 2068 signalements au cours de l’année 2021-2022, comparativement à 1661 l’an dernier : une augmentation de 24.5 %. Sur ce nombre, 692 ont été retenus, soit une hausse de 10%.

« Cette année, une hausse considérable du nombre de signalements traités est observée. Chaque jour, de plus en plus d’enfants et d’adolescents qui présentent des troubles anxieux ou des difficultés d’adaptation majeures sont en détresse et font face à une réelle souffrance. [Nous désirons] être la voix de ces jeunes et faire valoir qu’il y a encore beaucoup à faire. Pendant la pandémie, les enfants et les jeunes ont montré qu’ils sont forts et résilients. Écoutons-les! », a signalé la DPJ par communiqué.

Les signalements proviennent, encore cette année, en majorité des employés d’organismes publics (39.7 %). Suivent le milieu scolaire (22,9%), policier (14,6%), familial (13,2%) et communautaire (9,5%).

« On a eu deux fermetures scolaires l’an dernier où notre région a été frappée quand même assez durement par une baisse de 60% de signalements, ce qui peut-être expliquer que cette année on a eu une augmentation assez significative. On est dans la moyenne provinciale sur le taux de rétention, soit environ 33% », explique la directrice de la protection de la jeunesse Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine par intérim, analyse Michelle Frenette.