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17 mars 2022

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

La croisière s'amusera de nouveau en 2022

GASPÉ ET PERCÉ

Croisières

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

Près de 20 000 croisiéristes devraient être au rendez-vous cette année.

Virus hautement contagieux et navires isolés en pleine mer ne font pas bon ménage. Heureusement, le pire de la pandémie est derrière selon la plupart des experts, ce qui ouvre la voie à la reprise attendue des croisières internationales, une industrie qui a été malmenée dans les dernières années.

Ottawa a partagé la semaine dernière son nouveau plan de santé publique pour les navires de croisière, frappés de plein fouet par la pandémie. Les premières embarcations mouilleront en eaux canadiennes en avril. L’industrie des croisières apporte 4 milliards de dollars par an au pays et crée environ 30 000 emplois directs et indirects.

Plus localement, il faut remonter à 2016 pour la dernière saison d’Escale Gaspésie « régulière », qui n’a pas été marquée ni par les limitations de vitesse dans le golfe Saint-Laurent pour la protection des baleines noires ou par la pandémie. À cette époque, pas moins de 32 694 passagers et membres d’équipage avaient été comptabilisés pour 30 escales. La hausse d’achalandage était alors de 18% et Gaspé avait accueilli avec grande joie le célèbre Queen Mary II. Tout allait pour le mieux.

Le vent tourne

 

Sauf que de 2017 à 2019, une quarantaine d’escales ont été annulées (sur 137, 29%) en raison de la protection des baleines noires, engendrant des pertes en retombées directes et indirectes de 8 millions de dollars sur la pointe gaspésienne. Puis, la pandémie s’est mêlée de la partie.

Sauf qu’aujourd’hui, après cinq années de vaches maigres, Destination Gaspé – qui a repris les rênes d’Escale Gaspésie – s’attend normalement à recevoir 27 navires, du 3 mai au 29 octobre. Très exactement 19 411 croisiéristes devraient être au rendez-vous. Ce ne sont pas les chiffres d’antan, mais c’est un bon départ dans les circonstances.

D’autant plus que le CTMA Vacancier aux Îles-de-la-Madeleine a annoncé en décembre l’annulation complète de sa saison 2022, qui devait se dérouler de juin à septembre et qui avait pour habitude de faire escale à Gaspé. « Ce n’est que partie remise. On est confiants que lorsqu’ils vont reprendre leurs activités, nous serons présents sur leur itinéraire », explique le chef d’escale Stéphane Ste-Croix.

Destination Gaspé s’attend d’ailleurs à ce que la vitesse de croisière d’avant la pandémie et d’avant les saisons à haut volume d’annulations soit revenue vers 2025-26. « Les croisières d’aventure et d’expédition sont à la mode; les petits navires de luxe sont en construction à tour de bras dans les chantiers de la planète; il y a un apport important à venir pour les croisières dans les prochaines années. C’est encourageant avec la période qu’on vient de traverser. Nous sommes très optimistes », analyse Stéphane Ste-Croix.

À noter que trois navires mouilleront à Percé cette année le 13 septembre, le 23 octobre et le 28 octobre, alors que les forfaits vers la capitale touristique sont toujours offerts au départ de Gaspé.

Le plus gros navire de croisière à jeter l’ancre sera le Nieuw Statendam, construit en 2017 par l’armateur américain Holland America, avec ses 975 pieds de longueur et ses 3034 croisiéristes. « On est très fiers de notre calendrier. Il y a beaucoup de diversité : petits et moyens navires, d’expédition, de luxe; différentes lignes, des clients fidèles au poste qui reviennent nous voir depuis 10 ans. On va de l’avant! », conclut Stéphane Ste-Croix.

En 2019, les retombées économiques directes et indirectes des croisières sur la pointe gaspésienne étaient évaluées à 10 millions de dollars.

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