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18 novembre 2021

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Près de 1,3 M$ pour les pêches en Gaspésie

RIVIÈRE-AU-RENARD

André Lamontagne

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, était à Rivière-au-Renard aujourd’hui.

En marge du premier Colloque sur la construction navale et aluminium qui se déroule du 17 au 19 novembre à Rivière-au-Renard, une nouvelle ronde de financement de près de 1,3 million de dollars été annoncée via le Fonds des pêches du Québec. Cinq acteurs du milieu ont été sélectionnés en Gaspésie.

La part du lion revient au Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie. La somme octroyée de 521 000$ permettra à l’organisation de se conformer aux exigences de Pêches et Océans Canada en créant un nouveau journal de bord électronique, le JOBEL national, pour la déclaration des captures des pêcheries stratégiques.

De son côté, avec une aide de 372 000$, Merinov développera des cages pourvues d'appâts lumineux pour la capture du flétan du Groenland. Enfin, trois pêcheurs pourront compter sur des sommes allant de 90 000$ à 100 000$ pour l’implantation d’un système de monitoring sur leur embarcation. Pêcheries Mario B, Pêcheries Desbois et Filles et Yan Bourdages (deux bateaux) sont les heureux élus.

L’innovation, encore

 

Trois ministres étaient sur place à Rivière-au-Renard pour cette annonce conjointe entre le fédéral et le provincial, qui délient à eux deux les cordons de la bourse. Diane Lebouthillier, Jonatan Julien et André Lamontagne étaient réunis pour l’occasion. Sans trop de surprise, la question du financement pour le parc d’hivernage à Grande-Rivière – comprenant notamment une grue portique de 60 tonnes – a refait surface pour une énième fois.

À Québec, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, aimerait que les critères soient assouplis pour qu’un projet comme celui de Grande-Rivière puisse débloquer. Le volet innovation, l’un des trois piliers identifiés par le Fonds des pêches (en compagnie des nouvelles technologies et des partenariats scientifiques), laisse place à interprétation selon lui. « Dans certains cas, on est en discussion avec nos collègues du gouvernement fédéral pour voir si on ne pourrait pas changer un peu ou varier certaines sémantiques pour donner accès à davantage d’opportunités [...] Ce sont des discussions qui se poursuivent avec nos amis du fédéral », précise-t-il.

À Ottawa, la ministre Lebouthillier reste campée sur ses positions et indique que les conditions d’admissibilité ont préalablement été convenues entre les différents acteurs du milieu. « Autant du côté des industriels que des pêcheurs, on ne veut pas modifier les critères. Il y a un contrat qui a été signé [...] Pour l’instant, je vais supporter ce qui a été signé et discuté. Dans le milieu actuellement, on ne veut pas toucher aux critères du Fonds des pêches », rappelle la députée. La divergence de point de vue avait déjà provoqué quelques flammèches plus tôt cet été.

Pour l’instant, environ 23% du Fonds des pêches du Québec a été octroyé en trois ans, sur une enveloppe globale de 42,8 millions de dollars. Les sommes seront disponibles encore deux autres années. Mais Diane Lebouthillier a peut-être laissé entrevoir un élément de réponse à ce problème jusqu’ici insoluble. « Tant qu’il n’y aura pas de cale de halage à Grande-Rivière, c’est comme inutile de penser nécessairement à une grue portique. » Cette idée semble germer chez certains élus du Rocher-Percé. À suivre.

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