Samuel Parisé est prêt à prendre le flambeau

PORT-DANIEL-GASCONS

©Photo tirée de Facebook - Marie-Soleil Dea

Samuel Parisé est le plus jeune candidat dans cette course à la préfecture dans Rocher-Percé à l’âge de 24 ans.

Plus jeune candidat dans cette course à la préfecture dans Rocher-Percé avec ses 24 ans, Samuel Parisé ne veut pas faire de l’âgisme mais mise sur cette carte dans sa présente campagne électorale en vue des élections du 7 novembre.

Le principal intéressé – originaire de Gascons et y résidant toujours – dit en quelque sorte vouloir redonner à ceux qui ont pavé la voie aux jeunes d’aujourd’hui. « Ceux qui ont été là avant ont fait beaucoup de choses pour nous. Actuellement, c’est à notre tour de les remercier et de reprendre ce flambeau en remettant d’autres projets en place, en répondant aux besoins de toutes les générations », lance-t-il d’emblée.

Après ses études secondaires à la polyvalente de Chandler, Samuel Parisé a complété sa Techniques de travail social au campus de Gaspé du Cégep de la Gaspésie et des Îles, avant de terminer un baccalauréat dans le même domaine à Québec. Il est actuellement travailleur social pour le CISSS de la Gaspésie en plus d’être copropriétaire du restaurant Buvette Thérèse à Percé. Il poursuit en parallèle ses études avec une Maîtrise en sciences de l'administration. S’il admet avoir peu d’expérience en politique municipale, le sujet l’anime depuis toujours. « Depuis que je suis jeune que je m’intéresse à la politique et à ses aspects. Au primaire, j’ai même remis un travail sur une personne qui m’inspirait beaucoup et c’était le chef d’un parti politique », rigole-t-il.

Pour sa campagne, l’entrepreneur et travailleur social misera davantage sur les réseaux sociaux, les événements publics, les rencontres communautaires et les marchés d’alimentation, en évitant le porte-à-porte en temps de pandémie. « J’ai déjà une grande implication sociale, je connais les organismes communautaires du milieu. Je veux miser sur le fait que je vais apporter une nouvelle vision et un vent de changement. J’ai le goût de faire ça autrement, qu’on travaille tout le monde ensemble partout dans la MRC et que tout le monde ait accès aux mêmes services, avec l’épaule à la roue dans un même but commun. »

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