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Patrimoine Gaspésie interpelle directement Justin Trudeau
GASPÉ
©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles
Le phare se dresse du haut de ses 34 mètres. Il a été érigé entre 1854 et 1858. Le phare a été reconnu comme Lieu historique national en 1977.
Dans une lettre adressée au premier ministre, Patrimoine Gaspésie considère qu’il est grand temps que Justin Trudeau intervienne dans le dossier du phare de Cap-des-Rosiers.
Le président Jean-Marie Fallu demande d’accorder le financement nécessaire à l’Agence Parcs Canada afin que le plus haut phare au pays soit restauré et intégré au parc national Forillon; une demande réitérée à maintes reprises au fil des ans. Le bâtiment appartient actuellement à Pêches et Océans Canada.
Citant les propos de Diane Lebouthillier qui affirmait sur les ondes de Radio-Gaspésie que Parcs Canada n’avait pas les moyens d’en faire l’acquisition, Jean-Marie Fallu rappelle que ce ministre possède tout de même un budget annuel de 600 millions de dollars. « C’est un bien patrimonial d’importance nationale et une véritable attraction touristique. Il y a une unanimité dans le milieu que la solution est de l’intégrer au parc Forillon pour sa pérennité. Tout converge, sauf la volonté politique. Mme Lebouthillier n’a peut-être pas les pouvoirs qu’il faut pour aller chercher plus d’argent, alors on demande au premier ministre d’intervenir directement. Il est grand temps qu’il se fasse quelque chose. Ça reste en bout de ligne une décision politique. »
Les travaux de réfection du phare de Cap-des-Rosiers étaient estimés à plus de 6 millions de dollars en 2017. La députée et ministre assure pour sa part que l’infrastructure est bien solide. « Il va m’enterrer et me survivre », lançait-elle récemment en marge d’une conférence de presse chez LM Wind Power, où était justement présent Justin Trudeau.
Questionnée de nouveau cette semaine, elle réitère que le phare est entre bonnes mains. « Ce qu’on fait c’est de s’assurer que le phare soit accessible l’été aux visiteurs pour qu’il continue d’être un attrait. On veille sur lui. Qu’il demeure avec le MPO ça ne va pas nécessairement lui nuire. On travaille avec le ministère pour le préserver », conclut Diane Lebouthillier.
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