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03 août 2021

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Le chef du PQ en tournée gaspésienne

GASPÉSIE

PSPP Méganne

©Jean-Philippe Thibault

Méganne Perry Mélançon et Paul St-Pierre Plamondon à Gaspé.

Après un passage aux Îles-de-la-Madeleine, le chef du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon continuait sa tournée des régions avec plusieurs arrêts dans la péninsule gaspésienne.

Il était notamment du côté de Sainte-Anne-des-Monts ce matin et de Carleton-sur-Mer et de Gaspé hier, où il a pu rencontrer des partisans et les exécutifs régionaux. Le président du conseil dans Bonaventure, Alexis Deschênes, était à ses côtés dans la Baie-des-Chaleurs. Ce dernier semble en tête pour remplir la place laissée vacante par le départ du député Sylvain Roy, qui a fait défection en juin pour siéger comme indépendant.

« Ce matin [lundi 2 août] on lui a posé la question et sa réponse était qu’il réfléchissait sérieusement à cette possibilité, mais que tant qu’il n’y aurait pas d’investiture son travail était de développer le terrain, explique Paul St-Pierre Plamondon. Honnêtement, il a fait un travail extraordinaire de revitalisation des activités du parti. On a passé du temps lui et moi à strapper des pancartes du oui. » 

Un ministère à Gaspé

 

Accompagné de la députée Méganne Perry Mélançon, le chef du PQ est notamment revenu sur la promesse caquiste de décentraliser 5 000 emplois en régions. Rappelons que l’étude des crédits a plutôt montré que le compte était à 473 entre octobre 2018 et février 2021, dont 43 pour la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine. « Ce ne sont pas des emplois qui doivent être délocalisés, mais un ministère situé à Gaspé, probablement celui des pêches », s’est avancé Paul St-Pierre Plamondon. Ce dernier a aussi accusé la CAQ d’être un parti centralisateur dont les pouvoirs sont limités à un petit nombre de personnes et ayant peu d’intérêt pour les régions, pratiquant la vieille technique du mur à mur. « On l’a vu avec les régions parfois toutes en orange ou avec le sport organisé, sans spécificité des particularités. Au PQ, on comprend bien les enjeux spécifiques des régions qui sont souvent oubliées ou victimes d’iniquité. »

Si le parti ne compte actuellement que 7 députés – dont 5 dans l’Est du Québec – le chef est confiant qu’une nouvelle ère s’amorce et que la cause indépendantiste est loin d’être morte et enterrée. « Après répartition des indécis, c’est à peu près 40% des Québécois qui sont d’accord avec l’idée d’indépendance. On a juste besoin de leur démontrer qu’il y a un nouveau cycle qui démarre et qu’on est très sérieux [...] Le Québec doit devenir un pays si on veut une pérennité linguistique et culturelle, que nos intérêts économiques soient servis. En pandémie c’était flagrant : pas de contrôle sur l’armée, nos impôts, les aéroports et les programmes de relance économique. Pas de contrôle sur les pesticides dans nos assiettes. On ne ment pas aux gens sur l’avenir du Québec. Attendez-vous à un parti renouvelé, énergique, dynamique et vrai. On a hâte aux élections et qu’on parle d’autre chose que la pandémie. »

Paul St-Pierre Plamondon conclut en reconnaissant la crise du logement à Gaspé, que la région dans son ensemble tire encore de la patte dans les enjeux de transport, que le remboursement des dépenses pour les soins de santé hors région a augmenté – mais n’est toujours pas suffisant – et que le manque de places en garderies est criant. « On est prêt à mettre du budget pour les places en garderie. Ça prend une voix pour ces parents qui ne peuvent retourner au travail. Et on est devant un gouvernement qui nie la crise du logement, mais qui va dépenser 10 milliards pour un tunnel. On a des priorités comme Québécois de loger nos gens avant un tunnel. »

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