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24 mars 2021

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Le CSS des Chic-Chocs commente la démission de cinq administrateurs

VAGUE DE DÉMISSIONS

Deslilas Fournier

©Photo Jean-Philippe Thibault

Cinq membres du conseil d'administration ont démissionné en l'espace de quelques jours au début du mois de mars.

Trois semaines après la démission de cinq membres du conseil d'administration du Centre de services scolaire des Chic-Chocs, la direction générale a accepté de commenter le contexte entourant ces départs.

Au moment de remettre leur démission, certains membres avaient évoqué un climat malsain qui régnait entre le conseil d'administration et la direction du Centre de services scolaire. L'ex-président David Dubreuil avait pris la parole publiquement pour exprimer sa déception face à son passage au conseil d'administration. Ce dernier avait affirmé s'être heurté à de nombreux obstacles et que ses efforts pour faire changer les choses n'avaient pas été bien accueillis. D'autres ont dit avoir reçu de la pression pour orienter leurs décisions. Outre David Dubreuil, les autres démissionnaires sont Vincent Rineau, Catherine Beaulieu, Nancy Chicoine et Michel Perrée.

En entrevue pour la première fois depuis la vague de démissions, la directrice générale Deslilas Fournier s'est défendue d'avoir exercé quelconque pression sur les membres du conseil d'administration. « Est-ce que les gestionnaires du CSS provoquent un climat malsain ou une certaine forme de harcèlement ou d'intimidation? La réponse est non. Nous sommes un organisme d'éducation et nous sommes tenus aux règles de bienveillance. Nous sommes les porte-paroles de la bonne communication. »

Appelée à commenter directement les démissions des dernières semaines, la directrice générale parle d'une insatisfaction des conseillers face à leur rôle, mais également d'une incompréhension de leur mandat. « La dynamique a beaucoup changé depuis l'implantation des centres de services scolaires. L'ancien conseil des commissaires était responsable des moyens d'action pour répondre aux prescriptions ministérielles. La distinction avec le conseil actuel est qu'il a un rôle de conseil et de vigie mais sur la manière dont les moyens seront mis en place plutôt que sur les moyens eux-mêmes. »

Selon Deslilas Fournier, cet aspect mal compris du rôle des membres du conseil aurait pu amener une certaine frustration qui aurait pu mener, dans certains cas, à des démissions prématurées. « Le conseil d'administration n'a pas le pouvoir d'imposer de nouveaux comités ou d'autres structures au Centre de services ni dans les écoles. Nous sommes très encadrés et régis par les orientations ministérielles. »

Par ailleurs, nos sources avaient confirmé que des mises en demeure avaient été remises au cours des derniers mois. Questionnée à savoir pourquoi on avait emprunté cette voie, la directrice générale a préféré ne pas commenter, refusant même de confirmer si des mises en demeure avaient bel et bien été distribuées. « Des ententes de confidentialité m'empêchent de commenter pour le moment », a-t-elle répondu.

Quant au budget du CSS des Chic-Chocs, on confirme qu'on anticipe un déficit de 1,3 M$ dans la colonne des frais COVID. Selon Deslilas Fournier, les centres de services scolaires ont eu carte blanche pour engager les dépenses nécessaires pour tout ce qui a trait au matériel sanitaire, à l'embauche de personnel affecté à la désinfection des lieux et à l'ajout de ressources pour les élèves. Ce budget COVID est géré indépendamment du budget régulier. On aurait eu la garantie que le gouvernement trouverait une façon de rééquilibrer le tout une fois la pandémie terminée.

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