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05 février 2021

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Plus de 7 M$ pour venir en aide à des communautés africaines

CÉGEP DE LA GASPÉSIE ET DES ÎLES

Cégep Gaspé

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

Le campus de Gaspé du Cégep de la Gaspésie et des Îles.

Impliqué dans la coopération internationale depuis plus de 25 ans et possédant une vaste expérience de travail en Afrique de l'Ouest, le Cégep de la Gaspésie et des Îles pourra continuer de partager son expertise grâce à un nouveau financement de 7,3 millions de dollars accordé par le ministère des Affaires mondiales Canada. Il s'agit de la plus importante somme à ce jour reçue par le Cégep pour un tel projet.

Plus spécifiquement, le tout permettra de financer le projet Adaptation des populations côtières et économie bleue (APOCEB), qui œuvrera dans différentes communautés ouest-africaines, situées au Sénégal, en Gambie, en Guinée-Bissau et en République de Guinée (Conakry).

Le but est d’apporter un soutien important à la pêche durable et à la gestion des zones côtières, ainsi qu'à l'émancipation économique des femmes. Il favorisera la mise en place d’une économie circulaire bleue qui devrait bénéficier à plus de 67 000 habitants, dont 20 513 femmes et jeunes femmes des communautés ciblées.

APOCEB soutiendra les efforts visant à protéger et à restaurer les mangroves, et mettre en œuvre des plans de gestion des ressources et des énergies renouvelables ; améliorer et renforcer les chaînes de valeur, le tourisme et la mariculture, y compris les travaux relatifs à l’économie circulaire et à la gestion des déchets et finalement, promouvoir l'égalité entre les sexes et les droits des populations les plus vulnérables, ainsi que l’implication des jeunes.

Pour ce faire, le projet s’appuie sur les partenaires locaux et mise sur le partage d’expertise et d’expériences entre l’Institut Universitaire des pêches et d’aquaculture de Dakar (IUPA), le Department of Parks and Wildlife Management (DPWM) de la Gambie, l’Institut de la Biodiversité et des Aires protégées (IBAP) de la Guinée-Bissau et le Centre National des Sciences halieutiques de Boussoura (CNSHB).

« Les populations de ces pays subissent les effets des changements climatiques qui entrainent une augmentation de l’insécurité alimentaire et du flux migratoire vers les côtes. Conséquemment, la pression sur les ressources naturelles amène la déforestation des mangroves, la dégradation des habitats naturels et la surexploitation des ressources halieutiques », explique Nicolas Simeray, coordonnateur du développement international et du bureau de Dakar. Puisque les activités côtières touchent principalement les femmes, pour qui ces ressources représentent la principale source de revenus, le projet cherche à améliorer le leadership féminin en termes de gouvernance économique dans un contexte de changement climatique. L’annonce a été faite vendredi matin par la ministre Diane Lebouthillier.

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