19 novembre 2020

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

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©Pixabay

Au Centre de services scolaire des Chic-Chocs, des 445 points d’eau testés, 91 d’entre eux (20%) servant à la consommation et à la préparation des aliments dépassent la nouvelle norme. Des correctifs seront apportés dans les prochaines semaines et des affiches comportant des consignes ont été installées devant chaque point d’eau, selon l’utilisation qui en est faite. Certains points ont été condamnés. « À la demande du Ministère, nous avons réservé les lavabos des toilettes et des vestiaires exclusivement au lavage des mains, tandis qu’à d’autres points d’eau, les élèves doivent laisser couler l’eau le temps indiqué avant de la consommer. Pour que ces mesures préventives soient respectées, il a été demandé aux membres du personnel d’assister les élèves », a expliqué par communiqué la directrice générale Deslilas Fournier.

Selon le ministère de l’Environnement, en général, l’exposition au plomb provenant de l’eau potable (principalement de la dissolution du plomb présent dans les tuyaux) est faible et comporte peu de risque pour la santé. Les effets d’une exposition pendant plusieurs années sont surtout de nature neurocomportementale, comme une diminution de la capacité d’apprentissage. Ils dépendent cependant de la fréquence et de la durée de l’exposition, ainsi que de la concentration de plomb dans l’eau. Pour qu’il y ait un véritable effet sur le niveau de plomb dans le sang, l’exposition doit être régulière et soutenue dans le temps (si la concentration de plomb dans l’eau est faible) ou ponctuelle (si la concentration est élevée). Les enfants de moins de 6 ans et les femmes enceintes (pour l’enfant à naître) sont plus sensibles aux effets du plomb que les adultes.