12 novembre 2020

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

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©Photo Gracieuseté municipalité de Petite-Vallée

Mélanie Clavet.

La principale intéressée se montre enthousiaste face à la tâche, mais surtout heureuse de pouvoir compter sur une équipe municipale bien soudée et bien rodée pour mener à bon port les dossiers de Petite-Vallée. D’autant plus qu’elle a reçu un appui unanime du conseil pour cette dernière année de mandat avant les élections municipales qui se tiendront en novembre 2021. La nomination évite du même coup d’avoir deux élections en deux ans. « On trouvait que c’était la façon la plus simple de procéder pour la suite des choses [...] Ce n’était pas dans mes priorités actuelles de devenir mairesse ni même quelque chose que je convoitais à tout prix et de façon rapide. Je serais restée conseillère quelques années le temps de faire mes classes et de m’approprier les dossiers [...] Mais par la force des choses c’est arrivé et c’est correct. Je n’aurais pas accepté sans l’actuel conseil municipal qui m’entoure. Les conseillers sont actifs et engagés. Je m’appuie beaucoup sur eux et les employés en poste depuis plusieurs années qui sont très connaisseurs des dossiers. Ça me donne une sécurité, mais je suis prête à donner mon 100%, ça c’est clair. Je vais donner toute l’énergie que j’ai pour que les dossiers continuent d’avancer », lance Mélanie Clavet.

Cette dernière veut œuvrer dans la continuité en misant sur la culture et le tourisme, tout en améliorant les infrastructures existantes pour que le village soit le plus accueillant possible. La municipalité travaille aussi à la mise à jour de sa démarche Municipalités amies des aînés (MADA).

La mairie en 2021?

S’il est trop tôt pour savoir si Mélanie Clavet se présentera comme mairesse aux élections de 2021, la nouvelle magistrate n’écarte pas l’idée. Elle en connaît déjà un rayon sur la politique municipale, ayant baigné toute sa jeunesse dans le milieu. Son père Noël-Marie Clavet a cumulé plus de 20 ans d’expérience dans cette fonction (1991-2009, 2017-2019), en plus d’être préfet de La Côte-de-Gaspé (1994-2005). Restera à savoir où le vent portera celle qui est déjà bien impliquée dans sa communauté et qui travaille comme directrice générale de Télé-Sourire, la télévision communautaire de l’Estran. « Ce n’est pas un oui ni un non, c’est une réflexion qui se fera jusqu’en novembre prochain. J’ai un bon appui de la population présentement à la lumière de ce que j’entends depuis l’annonce. Cette confiance qui m’est accordée, je trouve ça motivant pour la suite des choses. Pour l’instant je suis passionnée; on a un beau village et tout se dessine bien. J’adore ça. Je ne me mets pas de pression. L’objectif est de terminer ce mandat positivement et ensuite je verrai pour la suite des choses. Je focusse vraiment sur la suite de ce mandat. On verra ce que la population en pensera et comment je tire mon épingle du jeu », conclut-elle sagement.