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09 septembre 2020

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Négos pour une nouvelle convention collective chez Marinard

RIVIÈRE-AU-RENARD

Marinard

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

La convention collective est échue depuis le 31 mars.

La CSN et les représentants des Pêcheries Marinard à Rivière-au-Renard ont entamé aujourd’hui une ronde de trois jours de négociation visant le renouvellement de la convention collective, échue depuis le 31 mars.

Les parties syndicale et patronale seront en discussion du 9 au 11 septembre. Le comité de négociation syndical porte à la table de négociation les demandes de 90 travailleuses et travailleurs, adoptées en assemblée générale le 23 juin dernier. « Nous espérons des négociations de bonne foi et un règlement à la hauteur de notre travail. Le début de la saison a été une source d’inquiétude pour les travailleuses et travailleurs. Des acteurs du monde des pêches ont reçu de l’aide gouvernementale, d’une manière ou d’une autre. Cependant, bien peu pour notre monde. Nous sommes essentiels au succès du marché de la crevette pour Marinard. Nous méritons de bonnes conditions de travail », explique Omer Ouellet, vice-président du Syndicat des Pêcheries Marinard.

Rappelons que le 23 juin, les employés se sont dotés d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève. « Nous sommes derrière eux. Le printemps fut rude pour les saisonniers, et ce, autant chez Marinard que dans toute la Gaspésie. Le Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine a mené les inquiétudes des membres sur le front politique. Nous les avons accompagnés dans leur revendication et nous serons avec eux lors de cette négociation », renchérit de son côté le président Serge St-Pierre.

Les Pêcheries Marinard transforment la crevette nordique depuis une vingtaine d’années. L’entreprise est un chef de file québécois et canadien dans la transformation, en produisant entre 13 et 15 millions de livres par saison. Elle a notamment injecté 4 millions de dollars l’an dernier dans un entrepôt frigorifique pour des crevettes importées. L’automne dernier, avant la pandémie, les Pêches Marinard espéraient augmenter leur capacité de transformation à Rivière-au-Renard pour atteindre les 40 millions de livres par année.

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