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13 août 2020

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Une érablière commerciale au printemps pour Gespeg

NATION MICMAC DE GESPEG

Tubulure, acériculture, sirop, érable

©Photo gracieuseté

Selon le scénario envisagé, entre 2 000 et 3 000 érables pourraient être entaillées dès ce printemps.

Majoritairement orientée vers les pêches, la Nation micmac de Gespeg veut depuis quelque temps déjà diversifier son économie. L’un de ses plus récents projets est celui d’une érablière.

Pour mettre l’épaule à la roue, Développement économique du Canada (DEC) vient tout juste d’annoncer une contribution financière de près de 200 000$, sur un projet total estimé à plus d’un demi-million de dollars. Les sommes serviront notamment à construire le bâtiment et acheter les équipements, comme les tubulures et les cuves, mais aussi le matériel informatique spécialisé et les logiciels de gestion de la production. Selon le scénario envisagé, entre 2 000 et 3 000 érables pourraient être entaillées dès ce printemps, pour atteindre les 7 000 à 10 000 dans les prochaines années.

« Une érablière vient rejoindre l’aspect culturel et traditionnel de nos ancêtres, qui nous identifie. C’est un bon moyen de diversifier notre économie avec la production de sirop d’érable. Mais on veut aussi que ce soit à la fine pointe de la technologie pour être efficace et rentable. Ça fait plusieurs années qu’on regarde ce projet mais là c’est le moment opportun pour le développer », explique le chef Terry Shaw.

L’érablière en question fait 32 hectares de superficie et se retrouve sur les terres publiques de la Couronne, sur le territoire traditionnel de Gespegawagi, à environ 5 ou 6 km derrière le centre administratif de Gespeg de Saint-Majorique, en direction du lac Bouchard. On prévoit ainsi la création de 2 ou 3 emplois printaniers lorsque l’érablière sera fonctionnelle. Si tout va pour le mieux, d’autres avenues pourraient être développées. « Le but premier est de rentabiliser le tout. On verra ensuite si on peut agrandir ou encore diversifier la transformation. Dans la première phase on va s’arrêter à produire des bouteilles de 5 litres et moins, mais ensuite on verra pour la transformation de différents produits », ajoute Terry Shaw.

Pause à la Maison Kruse

 

Questionné au passage sur le projet d’acquisition et de poissonnerie à la maison Kruse, près de la gare intermodale de Gaspé, le chef indique que ce projet est sur la glace présentement. « Avec la situation de COVID-19 et de restauration, c’est peut-être pas le moment idéal, mais c’est quand même dans nos intérêts. On a mis ça un peu de côté pour l’instant, plus loin qu’on pensait dans le temps et on ne met pas l’emphase là-dessus présentement. »

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