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12 février 2020

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Patrimoine Gaspésie revient à la charge pour le rapatriement du phare

50 ANS DU PARC NATIONAL FORILLON

Phare Cap-des-Rosiers

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

L’infrastructure a besoin de travaux de réparation évalués à au moins 6,5 millions de dollars.

Profitant des 50 ans de la création du parc national Forillon et des consultations publiques tenues présentement afin d’adopter le prochain plan directeur, Patrimoine Gaspésie réitère sa demande afin d’y intégrer le phare de Cap-des-Rosiers.

Rappelant ce drame humain qu’a été l’expropriation de quelque 225 familles pour mettre sur pied ce premier parc national canadien aménagé en territoire québécois, en 1970, le président Jean-Marie Fallu souhaite que ce 50e anniversaire soit l’occasion d’un geste de réparation d’importance et significatif pour le milieu gaspésien, en intégrant le phare de Cap-des-Rosiers au parc national Forillon une bonne fois pour toute.

L’infrastructure a besoin de travaux de réparation évalués à au moins 6,5 millions de dollars pour assurer sa pérennité, somme que son propriétaire Pêches et Océans Canada n’avait pas l’intention de débourser aux dernières nouvelles. Parcs Canada a également spécifié par le passé ne pas vouloir l’acquérir. En campagne électorale, le ministre Diane Lebouthillier a cependant assuré que le phare resterait ouvert pendant son mandat.

Dans les circonstances, Patrimoine Gaspésie souhaite que ce bien patrimonial fédéral soit intégré au parc national, « ce qui aurait comme effet de consolider les attraits historiques déjà préservés et mis en valeur dans ce parc. Et en termes de droits humains, ce geste ferait en sorte de soulager des blessures encore vives après 50 ans. » La demande a notamment été envoyée au premier ministre Justin Trudeau et à Bernadette Jordan, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne.

Ce transfert permettrait aussi d’accentuer le caractère maritime du parc national Forillon, selon Jean-Marie Fallu, et consoliderait le pôle d’accueil et d’interprétation du secteur nord du parc en témoignant, à l’aide de ce phare datant de 1857 et classé d’importance historique nationale, de l’importance des naufrages en Gaspésie dont celui du Carrick, survenu en 1848.

D’autres recommandations de Patrimoine Gaspésie

 

- Interprétation de la mine de plomb à Petit-Gaspé dont l’histoire remonte à 1665 et témoigne de la première exploitation minière au pays;

- Interprétation de l’importance du poste de pêche de Pierre Revol à Penouille et la destruction de l’établissement par Wolfe en 1758;

- Mettre en valeur à l’anse-St-George le site de l’écrasement de l’avion de la Rimouski Airlines, survenu en 1948 et qui fut considéré en ce temps comme le plus important désastre de l’aviation civile au Canada;

- Mettre en valeur les maisons de Grande-Grave avec un concept de village historique animé en  y interprétant les thèmes des loisirs, de la femme et des enfants vers 1920.

Commentaires

12 février 2020

Septuagénaire de Québec

De mémoire j'ai 9-10 ans, on demeure à loyer à St-Jérôme, au nord de Montréal. On doit être aux alentours de 1954-1955, on regarde la télévision en noir et blanc, en famille, au canal 2, celui de radio-canada. On écoute en silence une émission hebdomadaire et je me rappelle de feu le comédien Gilles Pelletier, il est souvent question de bateaux, de tempêtes et de Cap-des-rosiers. Une émission que ma mère ne manque jamais. Une émission où j'ai un vague (!) souvenir que ça "brasse", que ça sent constamment le drame, la dureté de la vie, le danger constant de la mer qui semble toujours déchaînée. Je comprends de la nouvelle d'aujourd'hui le désir d'intégrer ce phare dans le Parc Forillon d'une part et d'autre part les contraintes financières y reliées. Je ne vois comme solution possible que 2 hypothèses tout en vous souhaitant que ce soit la première qui s'avère: 1- Trouver un mécène qui n'est pas à 10 millions près; 2- Le rafistoler à son lieu actuel pour le rendre sécuritaire, y aménager un centre d'interprétation rappelant notamment non seulement son histoire mais également " sa contribution culturelle " sommairement ci-haut rappelée. Salutations cordiales

17 février 2020

Gaston Fortin

Vous faites allusion à l'émission "Rue de l'Anse" et les goélettes du St-Laurent. avec Gilles Pelletier. C'était tourné au village Les Méchins. Le phare de Cap-des-Rosiers fut construit après plusieurs naufrages dont le Carrick. Il doit être conservé, réparé et mise en valeur par le récit de ses naufrages, par l'histoire des gardiens de phare et toutes les légendes de ce merveilleux site.

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