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05 février 2020

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

OPINION - Pour en finir avec les herbicides toxiques sur la voie ferrée gaspésienne

OPINION

Rail Herbicide

©Photo Archives - Thierry Haroun

Un texte signé par Margret Grenier, présidente de la Société ZICO de la Baie-de-Gaspé

La Société de conservation ZICO (Zone importante pour la conservation des oiseaux) de la Baie-de-Gaspé assistait au Sommet sur le Transport ferroviaire à Drummondville le 9 décembre 2019. Nous étions invités suite à l’envoi de notre mémoire en octobre. Ce mémoire exposait nos demandes répétées pour des alternatives aux herbicides utilisés sur la ligne Matapédia-Gaspé et aussi notre demande pour la réhabilitation préventive du tronçon Port-Daniel-Gascons jusqu’à Gaspé. Notre mémoire faisait également état de la question des règlements municipaux. La MRC du Rocher-Percé, la Ville de Gaspé et la MRC de Bonaventure possèdent des règlements empêchant l’utilisation des herbicides dans tous les corridors de transport, incluant le chemin de fer. Cependant, elles refusent d’appliquer leurs propres règlements.  Donc, elles permettent à la Société du chemin de fer de la Gaspésie (SCFG) d’épandre des herbicides toxiques chaque année sur la voie ferrée. Et ce malgré avoir été informées des effets nocifs et même en possédant le moyen légal de l’empêcher. Le but ne devrait pas être le retour des trains plus rapidement sans avoir d’abord assuré la réhabilitation préventive ainsi que l’absence des herbicides partout.

L’un des herbicides utilisés par la SCFG est le glyphosate, cancérigène humain probable (Organisation mondiale de la santé). Il y a aussi l’imazapyr, banni par la Norvège depuis 2001. L’Autriche et la Ville de Montréal interdisent le glyphosate dès 2020. L’Union européenne bannira le glyphosate en 2023 et se tourne vers des alternatives, dont certaines que la SCZBG a souvent proposées. Également en Europe, la réhabilitation et la construction préventives des lignes sont utilisées depuis longtemps. Nous méritons de bénéficier de cela ici, ainsi que des alternatives pour la voie ferrée au complet.

La SCZBG demande au ministère des Transports, en tant que propriétaire du chemin de fer, d’intervenir. Nos préoccupations furent reçues favorablement par l’expert mandaté au Sommet. Nos élus et la SCFG devraient nous répondre favorablement aussi, mais encore une fois, ils ont ignoré nos lettres. La députée de Gaspé, madame Méganne Perry Melançon, a cependant accepté de nous rencontrer. La population a besoin d’un résultat positif. L’enjeu c’est notre santé et notre environnement, surtout ceux de nos enfants.

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