Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

13 novembre 2019

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Daniel Côté briguera la présidence de l’UMQ

DANIEL CÔTÉ - UMQ

Daniel Côté

©Archives

Daniel Côté.

Le départ soudain d’Alexandre Cusson à la tête de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) laisse le champ libre pour la présidence de cette organisation centenaire, dont les membres représentent plus de 85% de la population du Québec.

Traditionnellement, il est de bon aloi que le vice-président assure l’intérim jusqu’à ce qu’un successeur soit officiellement élu; en l’occurrence le maire de Gaspé Daniel Côté. Ce dernier a cependant décidé de prendre un pas de recul avant de se lancer de plain-pied dans cette aventure. Le premier magistrat ne cache pas ses intentions et indique sans détour qu’il lèvera la main au moment venu en mai. Mais pour l’instant, la présence d’une ancienne présidente en Suzanne Roy qui siège toujours au bureau des dirigeants de l’UMQ lui donne le luxe de ne se pas précipiter dans cette nouvelle fonction.

« J’aurais pu accéder directement à la présidence, mais suite à une proposition que j’ai faite moi-même, je préfère suivre le processus électoral normal. On a l’opportunité de profiter des services de Suzanne [Roy] pour les 6 prochains mois alors on va le faire. Mais oui effectivement je vais soumettre ma candidature à la présidence », indique le principal intéressé.

L’élection se fera donc aux assises de l’UMQ en mai. Le vote impliquera les membres du conseil d’administration. À moins d’une grande surprise, l’affaire devrait être entendue assez rapidement et l’élection, se faire sans opposition. Sans vouloir vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, Daniel Côté se dit bien positionné pour prendre la relève à la présidence de l’UMQ, qui est en quelque sorte une extension de son chapeau actuel de maire. Il précise d’ailleurs qu’il s’agit d’une rare opportunité de pouvoir se retrouver à la présidence d’une entité nationale qui a une écoute attentive auprès des décideurs et des ministres. « En termes de rayonnement, c’est assez majeur de prendre la présidence d’un réseau de cette ampleur. Ça donne la couleur de nos enjeux dans les orientations gouvernementales. Ce qu’on a à gagner, je dirais que c’est la question du réseau de contact que ça crée. On met aussi Gaspé sur la map. Ce type de rôle sur le plan national, on ne l’a pas assuré souvent par le passé. L’UMQ, ça sort presque à tous les jours dans la revue de presse des ministres, des investisseurs, et ça va circuler partout. »

Pour l’instant, l’adhésion à la présidence n’est pas tout à fait une formalité, mais le contraire serait très surprenant.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média