Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économique

Retour

01 novembre 2019

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Un démantèlement de l'usine Orbite semble inévitable

ÉCONOMIE

Orbite

©Photo Dominique Fortier - Gaspésie Nouvelles

L'usine Orbite pourrait être démantelée dès 2020.

Devant l'incapacité à dénicher des investisseurs prêts à relance l'entreprise de production d'alumine de haute pureté, l'usine Orbite de Cap-Chat sera vraisemblablement démantelée au cours des prochains mois.

Dans la plus récente mise à jour corporative publiée par l'entreprise, on y apprend que la quasi-totalité des employés cadres ont été mis à pied et que les membres du conseil d'administration a démissionné. Cette situation survient puisqu'aucune offre sérieuse n'a été déposée pour reprendre les actifs de l'entreprise.

À ce stade-ci des procédures, il serait peu probable qu'un repreneur se manifeste, laissant ainsi la seule option possible pour l'entreprise, soit de faire faillite et de liquider ce qui reste des actifs. À lui seul, le bâtiment qui abritait Orbite jusqu'à ce jour est évalué à 10 millions de dollars.

Du côté du ministre de l'Économie, Pierre Fitzgibbon, la porte était ouverte à soutenir un repreneur mais il était hors de question que le gouvernement du Québec devienne propriétaire de l'entreprise.

Après 10 ans de promesses et de beaux rêves, Orbite doit se résigner à fermer boutique, laissant derrière elle, des centaines de travailleurs qui avaient choisi Cap-Chat comme terre d'accueil ainsi qu'une longue liste de créanciers, dont plusieurs commerçants locaux.

Quant au préfet de la Haute-Gaspésie, Allen Cormier, il affirme effectuer des démarches afin de trouver un intéressé pour l'usine. « C'est très décevant puisque nous avons tout tenté pour trouver un repreneur par l'entremise du gouvernement. Il y avait un repreneur potentiel de Toronto mais le financement a été un frein au processus. »

Le préfet croit que le bâtiment est attrayant pour un éventuel investisseur, peu importe la vocation qui lui sera donné. « Il y a toutes les commodités dont l'aqueduc, la route et la grandeur du terrain. Je suis convaincu qu'on pourra trouver quelqu'un d'autre. Je poursuis les démarches en ce sens », conclut-il.

Quant à la ville de Cap-Chat, la mairesse Marie Gratton confirme elle aussi avoir entamé des démarches afin de trouver des repreneurs potentiels. « J'invite d'ailleurs tout entrepreneur sérieux à nous contacter à la Ville. Cette usine a un énorme potentiel et il y a moyen d'en faire quelque chose d'attrayant et viable économiquement », a-t-elle affirmé, ajoutant que Cap-Chat est une municipalité résiliente, capable de se relever de coups durs.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média