16 octobre 2019

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

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©Photo Gracieuseté

Manon Quintin

Sa fille Marie-Pier Perreault a indiqué via la campagne de sociofinancement que sa mère a été déclarée en état de mort cérébrale par l’équipe médicale des soins intensifs à l’hôpital de Saint-Jérôme et « qu'il ne restait plus rien du tout à faire. » Sa volonté étant de donner ses organes, des nouvelles sont attendues de la part de Transplant Québec pour trouver des receveurs. « Ma mère n’as pas souffert. Elle est partie heureuse et nous avons eu la chance de l’avoir à nos côtés à la fin. Merci du fond du cœur pour votre générosité et votre support durant ces moments difficiles. » 

Rappelons que la femme de 53 ans de Rivière-au-Renard a été victime d’un banal accident alors qu’elle circulait en voiturette sur le site de son hôtel à Punta Cana. En tentant de faire un simple mouvement pour changer de position dans la voiturette, elle a malheureusement fait une chute, tombant sur la tête et subissant une fracture du crâne qui a mené à une hémorragie cérébrale. Son rapatriement de la République Dominicaine vers le Québec a été effectué lundi soir (14 octobre) via le service d’assistance médicale et de transport aéroporté Airmedic. Les dommages cérébraux étaient considérés comme étant « catastrophiques », selon une mise à jour médicale faite plus tôt.

Selon les informations de Radio-Canada, Manon Quintin aurait finalement souscrit à une police d'assurance pour ses soins avec Manuvie et Air Transit; assurance qui aurait été découverte hier soir par sa fille en regardant de plus près les courriels de sa mère. En plus de cet accident subit, la famille croyait jusqu'ici devoir composer également avec les coûts colossaux reliés aux frais d’hospitalisation et à son rapatriement, d’où les campagnes de sociofinancement qui avaient récolté jusqu'ici 44 000$ pour éponger les frais, dont plus de 50 000$ seulement pour le transport de la République Dominicaine vers le Québec. Pour l'instant, la famille aurait l'intention de rembourser les donateurs qui en font la demande, toujours selon les informations de la société d'état.