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09 octobre 2019

Les Gaspésiens payent-ils trop cher?

Essence à la pompe

Essence

©Photo Archives

Entre les mois de juin et d’août dernier, les consommateurs gaspésiens déboursaient de huit à 18 sous de plus à la pompe que le prix minimum estimé par la Régie de l’énergie

CONSOMMATION. À l’instar de leurs collègues de la Ville Gaspé et du Regroupement des MRC de la Gaspésie, au tour des élus de la MRC d’Avignon de demander au Bureau de la concurrence du Canada d’investiguer sur les prix de l’essence en vigueur en région.

« Ce qu’on constate, c’est qu’il y a un grand écart entre les prix qui sont payés à la pompe versus le prix minimal estimé par la Régie de l’énergie du Québec. On paye trop cher », résume le préfet de la MRC d’Avignon, Mathieu Lapointe. Ce prix prend notamment compte de différentes taxes et de la distance des raffineries. « Normalement, on devrait être plus bas que ça au niveau de l’essence », renchérit celui qui est aussi maire de Carleton-sur-Mer.

Entre les mois de juin et d’août dernier, les consommateurs gaspésiens déboursaient de huit à 18 sous de plus à la pompe que le prix minimum estimé par la Régie de l’énergie. Cette organisation ainsi que l’Association pour la protection des automobilistes sont également interpellées par les maires de l’Est de la Baie-des-Chaleurs ; les élus souhaiteraient notamment qu’une surveillance plus accrue du prix de l’essence soit effectuée. 

Une résolution en ce sens, initiée par la Ville de Gaspé, a été entérinée lors de la séance régulière des maires du 8 octobre dernier. « Ce qu’on souhaite faire, c’est d’aller chercher un maximum d’appuis, donc les municipalités sont invitées aussi à l’appuyer. […] C’est vraiment pour unir nos forces et parler encore plus fort », ajoute M. Lapointe.

Joint par le Chaleurs Nouvelles, le Bureau de la concurrence du Canada, qui mène ses activités de façon confidentielle, n’a pas été en mesure de confirmer si une enquête est déjà en cours. « Le Bureau ne peut confirmer l’existence d’une enquête que si elle a été rendue publique d’une autre façon, comme par le dépôt de documents publics devant les tribunaux », précise la conseillère en communications Véronique Aupry.

Précisons que les maires de la MRC Bonaventure comptent également prendre position dans ce dossier d’ici la fin du mois d’octobre.

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