13 janvier 2019

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

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©Photo Marielle Guay

La hauteur du quai revampé sera de 4,5 mètres. Il est à 3 mètres actuellement et les premiers plans de réfection allaient jusqu’à 7 mètres.

En décembre, les bateliers, les pêcheurs, les élus et des représentants de quelques ministères tels que le MAPAQ et la Sépaq se sont réunis pour revoir les plans initialement proposés cet été.

Certains éléments avaient alors quelque peu fait grincer des dents, comme la proposition d’un concept de 6 mètres de hauteur pour les deux premiers tiers du quai, suivi d’une portion de 7 mètres pour la balance. La hauteur actuelle est de 3 mètres. « Ça ne s’intégrait pas du tout dans le paysage et au-delà de l’utilisation, il faut voir que le quai se situe directement en avant du Rocher Percé. Est-ce qu’on va mettre un mur de roches en avant d’un joyau? Je ne pense pas, mais les demandes ont été entendues et respectées », explique la mairesse Cathy Poirier. L’espace de débarquement proposé n’était par ailleurs que de 56 mètres, ce que plusieurs jugeaient insuffisant.

Revu et corrigé

Le nouveau design parle plutôt d’une hauteur de 4,5 mètres, avec une partie de quais flottants qui pourront être retranchés l’automne et l’hiver pour les préserver des grandes tempêtes. L’espace de quaiage sera quant à lui augmenté considérablement, ce qui devrait permettre l’utilisation de plus grands navires, au besoin. « Au-delà de la hauteur, il y a aussi la portion de quaiage qui faisait en sorte que personne ne pouvait s’acheter de plus gros bateau. C’est difficile à dire quels seront les besoins de transports dans 10, 20 ou 30 ans, mais cet espace de quaiage sera pratiquement doublé », ajoute la mairesse.

Le nouveau quai devrait être raccommodé par le fédéral avant d'être transféré au provincial. La ministre Diane Lebouthillier avait annoncé en juillet dernier que le transfert serait complété d’ici le 31 mars 2020. Une portion d’environ 85 mètres sur 180 est actuellement inutilisable en raison de sa désuétude.

« Dans un consensus, tout le monde a accepté le nouveau design qui est beaucoup plus adapté aux besoins des utilisateurs. Maintenant, c’est entre les mains du provincial parce que ça doit être accepté par le conseil des ministres, mais entre-temps on a eu l’occasion de rencontre monsieur Legault [le premier ministre] lorsqu’il est venu à Gaspé. Je pense que c’est une formalité entre la signature du protocole et le début des contrats de plans et devis », conclut Cathy Poirier.

La possibilité d’ériger le nouveau quai dans L’Anse-du-Nord est quant à elle morte dans l’œuf. L’idée lancée n’a pas dépassé le stade embryonnaire et la mairesse explique que l’exercice visait simplement à s’assurer que le quai serait pérenne dans le temps et jusqu’au bout de sa vie utile, qui pourrait aller jusqu’à 75 ans.