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28 août 2019

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

L'information locale au coeur des préoccupations de la ministre Marie-Eve Proulx

CRISE DES MÉDIAS

Marie-Ève Proulx

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

La ministre responsable de la Gaspésie et du développement économique régional, Marie-Eve Proulx

Alors que le médias traditionnels vivent l'une des plus importantes crises de leur histoire, les ministres Marie-Eve Proulx et Nathalie Roy lancent un appel aux différents acteurs de la communauté afin de faire de l'avenir de l'information régionale, une affaire collective.

Perte de revenus publicitaires aux mains des géants du web, perte de l'obligation des villes à passer par les journaux pour la diffusion des avis publics et multiplication des plates-formes de diffusion sur internet, les problématiques qui affligent les médias régionaux sont nombreux.

C'est dans cet esprit qu'une commission parlementaire sur l'avenir des médias a été mise sur pied par le gouvernement caquiste de François Legault. Alors que les principaux acteurs du monde médiatique actuel sont appelés à se prononcer sur la situation actuelle, la ministre de la Culture et de communications, Nathalie Roy et la ministre déléguée au Développement économique régional, Marie-Eve Proulx, ont écrit une lettre ouverte sur le sujet. « Nous sommes d’avis que la réflexion doit aussi se faire plus largement parmi les élus, les gens d’affaires et les citoyens de chaque communauté autour de la place qu’occupent les médias et l’information dans nos milieux de vie, la forme qu’ils peuvent prendre et les moyens d’assurer une couverture médiatique pluraliste à la grandeur du Québec. »

Diversification

Dans un spectre plus large, les ministres rappellent que les régions se développeront si elles réussissent à innover et créer des partenariats entre les acteurs de différents milieux, qu'il s'agisse du secteur public, coopératif, associatif ou privé. « L’industrie de la presse écrite n’échappe pas à ces nouvelles réalités. Des acteurs de milieux variés ont maintenant l’occasion d’imaginer de nouveaux modèles d’affaires viables, privés ou collectifs qui offriront une information objective et de qualité accessible à tous les Québécois. »

Or, les ministres Proulx et Roy invitent la population, les élus, les gens d'affaires et tout groupe intéressé par l'information locale à se pencher sur la question et de contribuer au débat en apportant des solutions novatrices et en proposant des partenariats pour que tout le monde en sorte gagnant. « Il est primordial que ceux-ci maîtrisent cette conjoncture et s’expriment face à cet important défi. Il en va de l’avenir de notre information, un des piliers de notre démocratie. »

Au terme de la commission parlementaire, le gouvernement statuera sur le type d'aide qu'il entend proposer à l'ensemble des médias de la province. Du côté du fédéral, on a annoncé en mai dernier que les médias auraient accès à un crédit d'impôt sur la masse salariale en plus d'avoir le droit de recevoir des dons de charité.

À titre comparatif, le Canada se positionne au bas de l'échelle en ce qui a trait à l'aide publique aux médias écrits. Si la presse écrite canadienne reçoit l'équivalent de 3 $ par habitant, des pays comme la Suède et la Finlande ont plutôt droit à une aide publique allant de 35 à 90 $ par habitant.

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