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19 août 2019

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Sale temps pour les morues

SERGE LEPAGE

Serge Lepage

©Photo Gracieuseté

L’auteur Serge Lepage signe son deuxième ouvrage de fiction avec Sale temps pour les morues.

Le premier séjour de Serge Lepage à Gaspé entre 1973 et 1975 aura été marquant, lui qui a travaillé à l’hôpital comme technicien en radiologie et qui est plus tard revenu à quelques occasions dans le coin, notamment comme consultant et comme président de la chambre de commerce au milieu des années ’90.

Ayant habité à Baie-des-Sables dans sa prime jeunesse, son amour de la mer l’a toujours suivi de près, ayant travaillé plus tard comme océanographe et ayant voyagé sur les mers de Chine, d’Afrique et du Grand nord canadien. De choisir le décor gaspésien pour son plus récent roman Sale temps pour les morues était donc tout naturel pour lui, ayant justement suivi une formation comme capitaine pour faire faire aux touristes des excursions récréatives de pêche à la morue pendant ses fins de semaine de congé du temps qu'il était technicien en radiologie. Dans son roman lancé le 26 juin dernier, le gouvernement du Québec mène un sordide projet de fermeture de la Gaspésie, prenant pour prétexte les coûts rébarbatifs et la non-rentabilité de garder ouverte la région, pour couvrir la véritable raison qui ne sera pas divulgâchée ici. 

Long murissement

 

Pour être exact, les grandes lignes du manuscrit ont été couchées sur papier depuis belle lurette – vers 1996, lorsque l’auteur travaillait comme consultant à Gaspé pour le Groupe du Golfe. « Déjà à l’époque on essayait de garder le train jusqu’ici et des tarifs aériens qui avaient de l’allure. C’était beaucoup de batailles pour conserver nos acquis et c’est à ce moment que l’idée du roman m’est venue [...] En farce on disait souvent qu’on dirait qu’ils essayaient de fermer la Gaspésie ... », lance Serge Lepage.

Sauf que sa première ébauche ne le satisfaisait pas totalement, abandonnant le projet et rangeant soigneusement les pages dans un coin de classeur bien gardé. C’est seulement après sa carrière de 17 ans à Montréal au sein d’Environnement Canada qu’il s’y remet, après s’être inscrit à un certificat en scénarisation à l’UQAM. Il adapte ainsi son histoire initiale dans l’optique d'en faire un court-métrage, puis lui donne une troisième vie en le finalisant comme le roman qu’il avait imaginé au départ. « Je l’ai fait pour correspondre aux critères du cours, et après j’ai prolongé l’expérience pour le retransformer sous la forme que l’on connaît aujourd’hui. Ça montre qu’il faut persévérer dans ce domaine et je suis bien heureux que ça finisse par paraître! »

Synopsis

 

Peu de temps après avoir entrepris une enquête sur un nébuleux projet du ministère des Régions et de l’Aménagement du Territoire, le MinRAT, concernant l’avenir de la Gaspésie, le journaliste Maxime Lajoie est assassiné. L’enquête policière sur son meurtre conclut à un cambriolage qui a mal tourné, mais Julie, l’amoureuse de Maxime, n’en croit rien. Elle demande à son ami, Alex Vincent, de faire la lumière sur le meurtre crapuleux de Maxime. Alex accepte avec réticence, mais au fur et à mesure qu’il progresse dans son investigation, il réalise qu’il pénètre dans une zone interdite où s’entremêlent des jeux de pouvoir, de tricherie et d’argent. Non seulement Alex va découvrir pourquoi on a assassiné Maxime, mais également l’ampleur insoupçonnée du projet planifié en secret par le gouvernement et les véritables raisons de l’existence de ce projet.

Sale temps pour les morues est le deuxième ouvrage de fiction de Serge Lepage, édité par la maison Le Lys Bleu. L'ouvrage est disponible dans les librairies de la région.

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