Près de 275 000$ pour le White Lips et le Festival en chanson

Clients internationaux

De son côté, le White Lips utilisera les sommes consenties afin d’améliorer son événement annuel – exclusivement féminin – qui vise à initier les participantes au hors-piste et à tout ce qui entoure la pratique des sports en terrains avalancheux. Il faut dire que l’engouement ne cesse de croître et que 2020 marquera la 7e édition du White Lips. L’an dernier, pas moins de 150 skieuses et « splitboardeuses » ont convergé vers Murdochville pour y participer. Avec les montants alloués aujourd’hui, l’organisation veut notamment aller chercher une clientèle au sud de la frontière pour lui faire découvrir la Gaspésie. « On est à quelques heures seulement d’un des plus grands marchés de la planète avec le nord-est américain. Grâce à cet appui, on va pouvoir participer à des salons internationaux de skieurs et pouvoir chercher cette clientèle qui n’attend que ça, d’aller découvrir nos montagnes. On veut mettre l’emphase là-dessus », explique Éloïse Bourdon, copropriétaire du Chic-Chac et collaboratrice au White Lips. La somme consentie permettra également d’acquérir de nouveaux équipements.

« On va pouvoir améliorer l’expérience à l’intérieur des murs, dont tout ce qui est le volet audiovisuel pour animer les soirées en pouvant accueillir des conférenciers et des prestations culturelles dignes de l’événement. Il y a également tout ce qui est le volet gastronomique avec des équipements qui vont permettre de transformer et d’offrir aux participantes la cuisine gaspésienne dont on est aussi très fiers. On va pouvoir aller au-delà de nos attentes et offrir ce que les participantes sont venues chercher comme expérience gaspésienne hivernale complète. »

Pour sa part, le Festival en chanson de Petite-Vallée comptera sur cette contribution pour payer une partie des acquisitions faites depuis l’incendie qui a détruit le Théâtre de la Vieille Forge, que ce soit le terrain à l’entrée du site où a été installée la nouvelle enseigne du Festival, la terrasse ou encore les murs fixes du chapiteau temporaire. « On a dégainé vite après l’incendie pour monter l’infrastructure temporaire, qui finalement est là pour quelques années. Ce chapiteau était un peu drabe quand même. Pendant le Festival ça allait, mais pendant l’été plus ou moins », conclut le directeur artistique Alan Côté.

Par ailleurs, le Musée Exploramer a lui aussi été retenu dans les projets du FEC avec une importante subvention de 500 000$ pour l’achat d’un nouveau bateau plus spacieux et plus adapté qui doublera pratiquement le nombre de places pour les sorties en mer (de 18 à 30), ce qui diminuera du même coup le temps d’attente pour les nombreux visiteurs désireux de prendre le large pour découvrir la faune aquatique du Saint-Laurent.