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15 mai 2019

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Que souhaitent les Percéens?

SOCIÉTÉ

Cathy Poirier Percé

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

La mairesse Cathy Poirier a présenté le résultat des consultations publiques à la quarantaine de citoyens réunis mercredi à Bridgeville.

La Ville de Percé a présenté ce soir les résultats des consultations citoyennes tenues aux quatre coins de la municipalité plus tôt en novembre.

Les axes de la démographie, du logement, du tourisme, de l’implication citoyenne, de la culture et des loisirs ont été abordés, à travers une trentaine de points spécifiques guidant les orientations de développement à venir. « Qu’est-ce qu’on souhaite chez nous? Comment on peut développer notre milieu et comment y arriver pour ultimement améliorer la qualité de vie? », résume la mairesse Cathy Poirier.

Vaste chantier

 

Tant les faiblesses observées par les citoyens que les solutions associées pour y pallier ont été présentées à la quarantaine de personnes qui s’étaient réunies à la salle communautaire de Bridgeville. À chaque besoin donc, sa solution. Comme par exemple le besoin exprimé d’écoles ou d’accès à des études post-secondaires, versus les récentes démarches pour la présence à l’année de l’Université Laval dans la Villa Frédérick-James et le projet d’École d’agriculture à Val d’Espoir.

Ou encore le besoin de logements et les règles trop contraignantes pour la construction. À ce sujet, la Ville de Percé n’a pas beaucoup d’options et la compétence ne relève pas directement d’elle, mais lorgne tout de même vers le « Projet du Pratto ». Le bâtiment inutilisé situé sur la rue de l’Église au centre-ville appartient à la municipalité et pourrait bien servir de logement temporaire aux travailleurs (pour un an ou deux), et de tremplin pour ceux qui décideraient ensuite de faire le grand saut pour s’établir pour de bon. Un bottin des terrains et des maisons à vendre est également en pleine refonte. Pour la règlementation, on se penchera notamment sur la mise à jour du Règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).

La soirée a aussi été utilisée pour présenter des projets déjà en branle ou en voie de l’être, comme le projet de piste cyclable de Coin-du-Banc jusqu’à Saint-Georges, l’implantation de « food truck » sur le territoire, l’amélioration des infrastructures à la Rivière-aux-Émeraudes, la mise en place de bacs sur les plages pour des gros rebuts ou encore la mise sur pied d’un calendrier de tous les événements à venir dans le Grand Percé. Tous les points traités lors de la soirée seront d’ailleurs partagés prochainement sur le site web de la Ville (quelques points de réflexion pour chaque village suivent le texte).

« Beaucoup de ces points, on était déjà au courant et on voulait parler des grands enjeux comme la démographie, le logement et le tourisme. D’autres se sont ajoutés au fil des consultations et c’était important qu’on en parle ensemble. Le défi, c’est la communication; dans les deux sens. C’est le nerf de la guerre. Si on veut vitaliser notre milieu, il faut d’abord qu’on se sente impliqué. On fait de la politique municipale pour le citoyen et on veut essayer d’améliorer la qualité de vie de tout le monde », explique Cathy Poirier.

Percé Municipalité Unique

 

Avec ses 550 km2, ses 3 104 citoyens, ses 110 km de routes municipales, ses 3 casernes de pompier, ses 6 haltes routières et autant de centres communautaires, le fardeau fiscal des Percéens est élevé. Trop élevé aux dires de certains et la Ville en est consciente. C’est dans cette optique que sera présenté bientôt au gouvernement du Québec le document baptisé Percé Municipalité Unique. Sans trop s’avancer, la mairesse a exposé les grandes lignes de la stratégie, qui a d’ores et déjà fait son chemin et qui n’est pas inconnue de l’appareil gouvernemental, tant aux Transports, au Tourisme que dans les bureaux du premier ministre lui-même.

« Ça coûte une fortune et on n’est pas capable de payer tous les entretiens. Ça prend une certaine reconnaissance pour venir nous aider là-dedans. Ce n’est pas un dossier qui se travaille du jour au lendemain; ce n’est pas simple. Et on ne veut pas déposer quelque chose pour quémander; on veut quelque chose qui vient avec des solutions qui vont nous permettre éventuellement d’avoir des meilleurs revenus […] Ça nous prend une solution pour venir briser ce moule et nous permettre d’être autonomes », lance la mairesse.

Parmi les solutions à proposer, il pourrait y avoir par exemple la reprise des routes municipales dont 63 km avaient été rétrocédées en 1993. Cela dit, plusieurs idées ont été lancées au fil de la soirée et nul doute que la machine est en branle pour les prochaines années.

Saint-Georges-de-Malbaie

- Relance Fort Prével

- Camping Tête d’Indien

- Piste cyclable

Barachois

- Centre communautaire

- Halte (quai)

- Piste cyclable

Bridgeville

- Piste cyclable

- Aménagement Rivière aux Émeraudes

Val d’Espoir

- École d’agriculture

- Réseaux des eaux usées

- Réseau cellulaire

Cap d’Espoir

- Routes

- Consolidation Camp de jour

- Mise en valeur de la plage

L’Anse-à-Beaufils

- Réfection et revalorisation de la rue à Bonfils

- Mise en valeur de la plage

Village de Percé

- Université Laval

- Logement Pratto

- Quai

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