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10 avril 2019

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Comité de suivi, étude d’impact et rencontre publique au menu

PROJET GALT

Junex Pétrole Galt

©Photo Archives

L’étude d’impact pour le projet Galt de Cuda Pétrole et Gaz (anciennement Junex) devrait être déposée dans environ 9 mois.

Les démarches se poursuivent pour Cuda Pétrole et Gaz, qui a démarré récemment son étude d’impact pour le projet Galt.

Pour ce faire, l’entreprise a mandaté Activa Environnement, une firme de services-conseils spécialisée dans les dossiers reliées à l’exploitation des ressources naturelles et du développement du territoire. Des données ont déjà été récoltées l’été dernier sur l’habitat du poisson, les milieux humides ou l’hydrogéologie, notamment. D’autres échantillonnages se feront sur le terrain cette année et on prévoit environ 9 mois pour compléter le processus de consultation et la réalisation de l’étude d’impact. Le dépôt devrait se faire cet automne. « Le mandat est payé par Cuda, c’est comme ça que la loi marche. Mais le mandat vient surtout du ministère qui nous donne une directive et qui va questionner notre travail, le challenger et le valider, explique François Tremblay, directeur de projet chez Activa Environnement. Il y a une directive générale pour toutes les études d’impact, des directives qui s’appliquent aux projets d’hydrocarbures en particulier, et dans le cas précis de Galt, les préoccupations des citoyens qui ont été faites lors de la consultation en janvier. Ça rajoute des enjeux qu’il faut traiter et on doit s’assurer qu’on réponde à tous les points. »

Rencontre publique

 

Sans l’ombre d’un doute, une bonne partie de l’étude d’impact concernera les enjeux reliés à la protection de l’eau; dans les rivières, la baie de Gaspé ou encore dans la nappe phréatique. Il s’agit d’ailleurs de l’un des aspects qui revient le plus souvent dans les discussions pour Cuda Pétrole et Gaz, qui continue sa tournée cette semaine pour rencontrer les élus, la chambre de commerce et différentes autres parties prenantes. « En fait le point majeur c’est la fracturation, mais c’est facile à répondre et on le dit encore : il n’y en aura pas. Sinon la protection de l’eau est une considération qui revient souvent et ce sera certainement le plus gros chapitre de l’étude d’impact », analyse Mathieu Lavoie, le vice-président de l’entreprise.

À noter d’ailleurs que le comité de suivi a officiellement été mis sur pied et qu’une première rencontre a eu lieu lundi. Des membres de la MRC La Côte-de-Gaspé, de l’UPA, du Conseil de l’eau du Nord de la Gaspésie, des premières nations, de la CCTG et un représentant citoyen y siègent. Les noms de tout un chacun seront annoncés un peu plus tard. Ultimement, le comité de suivi agira à titre de courroie de transmission entre la communauté et Cuda Pétrole et Gaz, qui s’engage par la suite à livrer les réponses à toutes les questions pertinentes via un site web.

L’entreprise organisera également une rencontre de consultation publique à l’Hôtel Baker le mercredi 24 avril, avant de revenir cet automne pour livrer les fruits de leurs démarches. Par la suite, le ministère de l’Environnement procédera à une analyse de recevabilité sur cette étude d’impact, qui devrait durer entre 3 et 4 mois. Ce n’est que par la suite qu’une demande de BAPE pourrait ultimement être demandée, donc pas avant l’hiver.

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