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07 mars 2019

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Des mentors gaspésiens guident les jeunes dans leur choix de carrière

ÉDUCATION

Marie-Pier Arsenault-Babin.

©Photo Gracieuseté

Marie-Pier Arsenault-Babin.

Par le biais de la plateforme Academos, des mentors gaspésiens donnent de leur temps afin de répondre aux questions des jeunes qui s'interrogent sur différents métiers.

C'est par un concours de circonstances que Marie-Pier Arsenault-Babin, enseignante en psychologie au Cégep de la Gaspésie (campus de Gaspé) a découvert la plateforme Academos en 2014. « J'en ai entendu parler par une amie qui travaille chez Avalanche Québec. Elle était déjà mentore chez Academos et l'expérience lui avait plu. Elle me l'a suggéré et je me suis inscrite tout simplement. »

De 14 à 30 ans

 

Ainsi, après avoir répondu à une dizaine de questions en ligne et réalisé une entrevue par téléphone avec un responsable d'Academos, Marie-Pier était maintenant mentore. Au fil des années, l'enseignante a eu l'occasion de clavarder avec plus d'une trentaine de jeunes qui s'interrogeaient autant sur le métier de psychologue que d'enseignant. Ce sont les jeunes de 14 à 30 ans qui interpellent les mentors après avoir consulté leur profil. Mentore depuis maintenant cinq ans, l'enseignante confie que ce rôle lui tient à cœur. Pour elle, ces échanges sont enrichissants autant pour elle que pour ses mentorés. « J'ai vraiment l'impression de les aider. Dans mon cas, on me pose souvent des questions sur les relations d'aide à savoir si c'est moralement difficile d'être en contact avec des gens qui vivent des épreuves. Ce sont des questions pertinentes qui me sont posées. C'est le genre d'interrogations que des étudiants en psychologie se posent habituellement. Les craintes et l'implication personnelle ne sont pas le genre d'information qu'on retrouve dans une description de cours. »

Minimum de temps, maximum de résultats

 

Pour être un bon mentor, Marie-Pier Arsenault-Babin est d'avis qu'il faut avoir un minimum de facilité à communiquer, question d'entretenir des conversations avec les jeunes qui sont parfois timides. « Il faut relance les mentorés avec des questions pour bien saisir ce qu'ils recherchent comme information. Il faut aussi être prêt à répondre à toutes sortes de questions passant de la nature du métier à l'explication de l'échelle salariale », explique-t-elle.

De plus, la mentore apprécie le concept d'Academos puisque celui-ci n'est pas très exigeant en matière de temps investi. « On parle d'au plus, cinq à six interactions par année. Chaque interaction est différente aussi. Lorsqu'on a un mentoré de niveau collégial ou universitaire, on peut parfois aller des thèmes plus pointus où des explications précises sont de mise. »

Mentors recherchés

 

D'ailleurs, Academos est actuellement à la recherche de volontaires en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine pour renflouer sa banque de mentors. Pour s'inscrire, il suffit de se rendre sur le site web et suivre les indications.

Actuellement, près de 100 000 jeunes de 14 à 30 ans sont inscrits à la plateforme et environ 3 000 mentors issus de différents secteurs d'activités sont prêts à échanger avec un mentoré. En plus des échanges entre mentors et mentorés, la plateforme offre différentes capsules sur des métiers, des entrevues avec des professionnels et des jeux-questionnaires pour mieux identifier ses champs d'intérêt.

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