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05 mars 2019

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Diane Lebouthillier réitère sa confiance envers Justin Trudeau

POLITIQUE

Justin Trudeau Diane Lebouthillier

©Jean-Philippe Thibault

Diane Lebouthillier et Justin Trudeau à Percé l'été dernier.

Diane Lebouthillier ne sera pas la prochaine à claquer la porte du conseil des ministres. Au contraire.

La députée de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine et ministre du Revenu national est catégorique et se range derrière son chef Justin Trudeau malgré la tempête qui frappe de plein fouet le navire du gouvernement libéral. Donc pas question de quitter malgré les forts vents qui font chanceler le vaisseau-mère.  « Il n’en est pas question! J’ai confiance en M. Trudeau, j’ai confiance en mes collègues qui sont autour de la table et confiance en mes collègues députés. On va continuer à faire ce qu’on fait depuis trois et an demi : travailler pour les Canadiens […] En politique le problème c’est lorsqu’il ne se passe rien et on peut dire qu’actuellement, il se passe des choses », analyse Diane Lebouthillier en marge d’annonces d’investissements pour trois organismes locaux mardi à Gaspé (un autre texte suivra à ce sujet).

La ministre avoue que des discussions « robustes » ont eu lieu au cabinet du premier ministre, mais que le tout est encouragé par Justin Trudeau lui-même et qu’en bout de ligne, ce dernier a l’appui de son équipe et des caucus libéraux à travers le Canada. « Je ne sens pas la population en crise; je sens la population très en confiance. On travaille avec les élus et c’est ce qu’on va continuer de faire », ajoute Diane Lebouthillier.

Concernant le tumulte entourant SNC-Lavalin et les démissions subséquentes de Jane Philpott, Jody Wilson-Raybould et Gerald Butts, la députée rappelle l’importance de cet employeur privé au Canada avec ses quelque 9 000 salariés – dont  3 500 au Québec – et de tous ceux qui dépendent de l’entreprise pour leur gagne-pain quotidien.

« On travaillait pour mettre en place des accords de réparation. Ça se fait dans tous les pays de l’OCDE [Organisation de coopération et de développement économiques] et l’an dernier aux États-Unis, on a signé plus de 40 accords de réparation pour des grandes entreprises. Ça ne donne pas un chèque en blanc pour faire ce qu’elles veulent. Ce qu’on veut faire, c’est changer la culture de certaines entreprises. On ne veut pas non plus que des gens qui ont été malhonnêtes pénalisent plus de 100 000 personnes. C’est de ça qu’on parle quand on parle de SNC-Lavalin […] Ceux qui ont eu des comportements criminels devront être accusés au criminel », conclut Diane Lebouthillier.

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