24 février 2019

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

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©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

À peu près toutes les variables étaient réunies pour attirer l’attention des internautes (et la nôtre) en voyant émerger des réseaux sociaux l’apparition de ce nouveau commerce baptisé La Cambuse. Pour Louis Barriault, l’heure était venue pour un retour aux sources après un exil dans les Maritimes, où il aura notamment complété une Technique de Gestion et Intervention en Loisir à l’Île-du-Prince-Édouard et étudié l’administration à Halifax. C’est à ce moment qu’il a débuté à côtoyer les salons de barbier qui commençaient à revenir à la mode. « C’était l’époque où les salons de barbiers revenaient et j’allais souvent me faire couper les cheveux à un spot que j’aimais beaucoup et ça m’a inspiré un peu. J’étais curieux et plus tard dans l’année, j’ai décidé de m’y lancer », explique le jeune homme de 27 ans né à Gaspé.

Ce dernier est allé faire ses classes pendant 9 mois à Saint-John, au Nouveau-Brunswick, avant de retourner s’initier à son nouveau métier pendant quelques mois à Halifax à l’endroit où il se rendait jadis. Il a ensuite pris le chemin de Frédéricton pour travailler au salon Second to None, avant de revenir au bercail. « C’était une pensée que j’ai toujours eue [de revenir à Gaspé]. Je cherchais un peu plus de stabilité et j’aimais l’idée de travailler à mon compte, gérer mes horaires et construire ma clientèle. J’imagine que ça va plaire à une certaine clientèle et je ne suis pas là pour tasser qui que ce soit », analyse le barbier.

Louis Barriault avoue avoir toujours eu une préférence pour la rue de la Reine, sa dynamique et ses commerçants locaux, et espère pouvoir y apporter son humble contribution. Il s'est d'ailleurs déniché un coquet petit local à deux blocs du Brise-Bise, en face de la Banque TD. Quant au nom de La Cambuse, aucune signification particulière outre la consonnance qui lui plaisait alors qu’il voulait un nom à thématique maritime. Ce n’est donc évidemment pas en lien avec la définition d’un logis mal tenu, mais plutôt celui désignant le magasin d’un navire.

Pour l’instant, le barbier ne se met pas trop de pression et espère simplement pouvoir prendre le temps de bien faire les choses pour se créer une clientèle friande des coupes de cheveux masculines certes, mais surtout pour tailler les barbes à la tondeuse ou encore à la lame, au blaireau et aux serviettes chaudes. « Moi j’aime ça prendre mon temps, jaser avec les gens et qu’ils viennent pour avoir une bonne expérience. Il me reste quelques ajustements à faire mais je suis prêt! »

Déjà, la réponse semble bonne puisque plusieurs réservations sont à l’agenda pour la première journée d’ouverture qui se tiendra mardi.