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13 février 2019

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Le projet Galt s’immisce à l’Assemblée nationale

POLITIQUE

Méganne Perry Mélançon

©Photo capture d’écran

La députée Méganne Perry Mélançon en pleine période de questions à l’Assemblée nationale.

S’étant publiquement prononcée contre le projet Galt il y a quelques semaines, Méganne Perry Mélançon a porté le dossier jusqu’à l’Assemblée nationale mercredi lors de la plus récente période de questions.

La députée de Gaspé a profité de la tribune pour demander au ministre de l’Environnement de rassurer la population en s’opposant au projet d’exploitation de la société albertaine Cuda pétrole et gaz.

La réponse est venue de la bouche du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, qui a rétorqué que les règles actuellement en vigueur sont parmi les plus strictes. « Notre gouvernement n’a pas une vision dogmatique par rapport au développement des hydrocarbures. Le premier ministre a été très clair qu’il n’y aura pas de développement sans acceptabilité sociale et sans respect de l’environnement. Je tiens à rappeler que le cadre règlementaire qui vient d’entrer en vigueur au Québec est très strict et a été développé pour répondre aux préoccupations du public et des municipalités. Pour qu’un projet voit le jour, on devra faire la démonstration qu’il est conforme. »

Méganne Perry Mélançon craint que le projet le plus avancé en sol québécois n’ouvre la porte à d’autres compagnies et à des dérogations pour de la fracturation hydraulique. Elle souligne du même coup que François Legault avait refusé l’oléoduc Énergie Est en parlant de pétrole sale et qu’il n’existait pas à sa connaissance de pétrole propre. « Est-ce que le ministre de l’Environnement peut nous dire pourquoi il veut souiller le territoire de la Gaspésie pendant 40 ans pour 42 jours de consommation pétrolière actuelle? »

Benoit Charette lui a réitéré que les règlementations étaient rigides et rigoureuses, ajoutant que la procédure était loin d’être complétée et concluant que le Parti québécois devrait être conséquent en matière d’environnement, ayant autorisé la construction de la cimenterie de Port-Daniel sous le règne de Pauline Marois; le plus grand émetteur industriel de gaz à effet de serre dans la province.

Commentaires

19 février 2019

Robert Roy

Je dirais a la députée qu'elle ne représente pas tous les gaspésiens et ni la Gaspésie au complet et que meme dans son comté sa majorité était minime.

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