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13 septembre 2018

Le dossier de l'équité salariale refait surface à Chandler

AFFAIRES MUNICIPALES

Chandler

©Photo Ariane Aubert Bonn

Le conseil municipal de Chandler retourne chercher un avis sur le salaire accordé à ses cadres.

Le dossier concernant le salaire du directeur des travaux publics à Chandler versus le salaire de ses homologues cadres refait surface.

À la base, rappelons qu'une demande d'équité salariale avait été logée à la ville réclamant des avantages salariaux équivalents à ceux du directeur des travaux publics – détenant une formation d'ingénieur – et qui recevait un salaire de 100 000$. C’est environ 20 000$ de plus que le directeur général qui, habituellement, est le cadre le mieux rémunéré dans une municipalité.

La Ville avait demandé à la firme SCE d'évaluer la situation au printemps dernier, afin de savoir si les cadres étaient payés à un juste prix. Or, un différend sur l'interprétation des premiers résultats fournis par la firme a éclaté au sein du conseil, alors qu'un document a été déposé puis interprété par quatre conseillers, soulevant la situation d'iniquité alors présumée par ceux-ci.

SCE devait venir présenter le rapport en détail au conseil, mais celui-ci a pris action avant même la présentation. Le cadre a été congédié et a ensuite poursuivi la ville. Puis, un juge a émis un avis basé sur une jurisprudence décrétant la quasi impossibilité pour Chandler de l'emporter, ce qui a mené à la réintégration de l'employé à son salaire initial annuel de 100 000$.

« On ne peut pas considérer avoir réellement obtenu l’information » - Louisette Langlois, mairesse de Chandler

Rapport jugé invalide

La question de l'équité salariale refaisant surface, la ville de Chandler retourne maintenant à la case départ et mandate son directeur général pour demander des propositions à la Fédération québécoise des municipalités (FQM) afin d'obtenir une offre de services pour un nouveau diagnostic sur l'égalité salariale au sein des cadres de la ville. La différence par rapport à l'ancienne manœuvre auprès de SCE, c'est que celle-ci est approuvée de façon unanime par le conseil.

Et pourquoi donc le premier rapport n'était-il pas valide? « Parce que les quatre conseillers ont refusé d'assister à la présentation, donc on ne peut pas considérer avoir réellement obtenu l’information », explique la mairesse Louisette Langlois. Les quatre conseillers stipulaient que les document reçus étaient assez clairs pour se passer de présentation.

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