10 septembre 2018

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©Photo Passeport Hélico – Archives

Sylvie Boulay s'est dirigée première au micro, afin de demander à la ville un moratoire sur cette activité en attendant d'en avoir évalué l'ensemble des impacts et retombées.

Même demande d'une seconde citoyenne, Irène Richer, sans quoi elle compte demander une compensation pour la valeur de sa maison, qu'elle juge diminuée, sur son compte de taxes.

Louis Beaulieu, de son côté, a demandé un suivi concernant le kiosque d'accueil de Passeport Hélico qu'il croit illégal. Celui-ci avait demandé à la Ville de Percé de faire la vérification par le passé, vérification qui, aux dire des élus, n'a pas été faite.

Michel Méthot affirme que les hélicoptères survolent même des zones comme l'île Bonaventure et le mont Sainte-Anne, ce qui le dérange et dérange aussi les touristes, selon lui.

De la mairesse de Percé, Cathy Poirier, toujours la même réponse. « C'est régi par le fédéral, nous n'avons pas le pouvoir de régir cette activité. » Celle-ci reconnait cependant qu’il est du ressort de la ville de vérifier la légalité de l'installation du kiosque.

Points de vue partagés

Interrogée à savoir si elle comptait faire des pressions sur le fédéral, la mairesse de Percé répond qu’il faut faire attention dans ce dossier parce que ce n'est pas tout le monde qui est incommodé par les hélicoptères. « Il y a beaucoup de gens qui sont en faveur, et qui ne viennent pas ici pour protester. » La question suivante allait de soi: comment faire pour sonder la véritable opinion des résidents du voisinage? Un sondage? « Ce serait une possibilité », conclut la mairesse.

À noter que depuis 2018, un second hélicoptère est en opération depuis Coin-du-Banc, ce qui fait deux véhicules qui survolent le secteur.