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10 septembre 2018

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Forage possible dans les cours d’eau; les baies de Gaspé et de la Malbaie épargnées

ENVIRONNEMENT

Forage

©Photo Gaspésie Nouvelles – Jean-Philippe Thibault

Bien que le ministre Pierre Moreau ait clamé pas plus tard qu’en août que les nouveaux règlements sur les hydrocarbures interdiraient leur exploration et leur exploitation dans les cours d’eau, la Gazette officielle du Québec nous apprenait mercredi qu’une dérogation pourrait être appliquée.

À l’article 6 du règlement qui en compte plus de 300, on peut y lire que le ministre « ne peut octroyer d’autorisation ou approuver d’activités en milieu hydrique que si le titulaire d’une licence lui démontre que les activités prévues ne compromettent pas l’intégrité et la conservation du milieu hydrique. » En résumé, l’affaire demeure donc possible, mais à condition cependant qu’une firme de génie-conseil indépendante avalise que la démarche ne compromette pas l’intégrité et la conservation du cours d’eau en question, toujours selon ce qu’indique la Gazette officielle du Québec.

Rappelons aussi que l’an dernier, Philippe Couillard avait affirmé qu’il n’y aurait pas de projet d’hydrocarbures tant et aussi longtemps que l’acceptabilité sociale ne serait pas au rendez-vous.

Les baies gaspésiennes épargnées

Face à une éventuelle possibilité d’explorer et d’exploiter les hydrocarbures sur le territoire québécois, les députés Gaétan Lelièvre et Sylvain Roy avaient demandé en 2016 une protection intégrale et permanente des milieux marins et côtiers pour les baies de Gaspé, de la Malbaie et des Chaleurs alors qu’un décret ministériel protégeait pour le moment ces zones de manière temporaire. Selon eux, des forages horizontaux à partir de la côte auraient par exemple permis d’atteindre la Baie de Gaspé. 

Hors voilà, le Règlement sur les activités d’exploration, de production et de stockage d’hydrocarbures en milieu hydrique stipule que les baies de Gaspé, des Chaleurs et de La Malbaie seront épargnées et que toute activité du genre y sera interdite. Les règlements devraient entrer en vigueur d’ici la semaine prochaine.

L’ire des environnementalistes

Plusieurs groupes environnementalistes ont réagi à la lecture de ces règlements. Carole Dupuis, ex-porte-parole du Regroupement vigilance hydrocarbures Québec mais militante toujours active, n’hésite pas à parler de trahison. « Philippe Couillard a consacré la mainmise des pétrolières et des gazières, majoritairement étrangères, sur le sous-sol de la vallée du Saint-Laurent, du Bas Saint-Laurent et de la Gaspésie. Il est impossible de ne pas y voir une trahison de la part d'un gouvernement qui est le fiduciaire du bien commun.  Les derniers discours trompeurs de Pierre Moreau sur la protection des cours d'eau ne sont que la continuité de quatre années de manipulation des communications dans ce dossier. »

À l’article 6 du règlement qui en compte plus de 300, on peut y lire que le ministre « ne peut octroyer d’autorisation ou approuver d’activités en milieu hydrique que si le titulaire d’une licence lui démontre que les activités prévues ne compromettent pas l’intégrité et la conservation du milieu hydrique. » En résumé, l’affaire demeure donc possible, mais à condition cependant qu’une firme de génie-conseil indépendante avalise que la démarche ne compromette pas l’intégrité et la conservation du cours d’eau en question, toujours selon ce qu’indique la Gazette officielle du Québec.

Rappelons aussi que l’an dernier, Philippe Couillard avait affirmé qu’il n’y aurait pas de projet d’hydrocarbures tant et aussi longtemps que l’acceptabilité sociale ne serait pas au rendez-vous.

Les baies gaspésiennes épargnées

Face à une éventuelle possibilité d’explorer et d’exploiter les hydrocarbures sur le territoire québécois, les députés Gaétan Lelièvre et Sylvain Roy avaient demandé en 2016 une protection intégrale et permanente des milieux marins et côtiers pour les baies de Gaspé, de la Malbaie et des Chaleurs alors qu’un décret ministériel protégeait pour le moment ces zones de manière temporaire. Selon eux, des forages horizontaux à partir de la côte auraient par exemple permis d’atteindre la Baie de Gaspé. 

Hors voilà, le Règlement sur les activités d’exploration, de production et de stockage d’hydrocarbures en milieu hydrique stipule que les baies de Gaspé, des Chaleurs et de La Malbaie seront épargnées et que toute activité du genre y sera interdite. Les règlements devraient entrer en vigueur d’ici la semaine prochaine.

L’ire des environnementalistes

Plusieurs groupes environnementalistes ont réagi à la lecture de ces règlements. Carole Dupuis, ex-porte-parole du Regroupement vigilance hydrocarbures Québec mais militante toujours active, n’hésite pas à parler de trahison. « Philippe Couillard a consacré la mainmise des pétrolières et des gazières, majoritairement étrangères, sur le sous-sol de la vallée du Saint-Laurent, du Bas Saint-Laurent et de la Gaspésie. Il est impossible de ne pas y voir une trahison de la part d'un gouvernement qui est le fiduciaire du bien commun.  Les derniers discours trompeurs de Pierre Moreau sur la protection des cours d'eau ne sont que la continuité de quatre années de manipulation des communications dans ce dossier. »

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